Un acompte sur salaire pour éviter les lendemains de fêtes qui déchantent

A 48 heures du réveillon de Noël et une semaine avant celui du 31 décembre, l'heure est aux choix, quelquefois draconiens. D'abord, il faut envisager les cadeaux de Noël. Puis penser au réveillon en lui-même. Et tout cela, une semaine avant l'instant plus festif de la dernière soirée de l'année pour laquelle on est souvent prêt à toutes les folies.

Dans une étude menée pour le compte d'un groupe professionnel, il apparaissait que, en cette fin d'année d'inflation record, 75 % des Français estiment avoir moins de pouvoir d'achat pour Noël. Chacun s'organise donc pour tenter de faire pour le mieux.  

Ce sont surtout les jeunes de moins de 23 ans (79 %) et entre 23 et 43 ans (76 %) qui sont les plus impactés.

Une pratique s'est d'ailleurs développée ces dernières années, celle de l'acompte sur salaire. 27 % des Français ont demandé un acompte sur salaire et plus de 13 % ont été refusés. 

Pourtant, le recours à l'acompte sur salaire, est prévu par le droit du travail, qui organise les relations de travail entre les employeurs privés et les salariés.
Tout salarié percevant mensuellement sa rémunération peut demander un acompte sur salaire.
Un acompte sur salaire consiste au versement anticipé d'une partie de la rémunération mensuelle. L'acompte sur salaire se distingue d'une avance sur salaire, puisque la somme qui est versée au salarié demandeur par son employeur correspond à la rémunération d'un travail qu'il a déjà accompli.

L'acompte sur salaire, une alternative au découvert bancaire

Pour les consommateurs, il faut tout faire pour éviter les agios sur le compte bancaire puisqu'ils auront pour conséquences de nouveaux frais bancaires qu'il faudra supporter. Pourtant, bien qu'il soit possible de demander un acompte sur salaire, très peu de travailleurs, quel que soit le secteur d'activité, en font la demande. Et parallèlement, bien que la demande d'acompte relève du droit des salariés, les entreprises rechignent à l'accorder. Salariés et entreprises confondent souvent l'acompte sur salaire avec l'avance mieux connue par tous.

En la matière, si les salariés âgés de 58 ans et plus semblent faire la différence et ont recours à l'acompte sur salaire, très peu de ceux nés après 2000 formulent une telle demande d'acompte là où ils travaillent.

Et les auteurs de l'étude notent que :

81% des Français préfèrent avoir recours à l'acompte sur salaire plutôt qu'au découvert bancaire. Il est donc clair que ce droit mérite d’être encore plus connu puisqu’il permet d'aider les Français à l'approche de Noël et qu’il est la meilleure alternative face au découvert en évitant les frais bancaires ou le recours au crédit à la consommation

Etudes Rosaly