Les Guadeloupéens, dans leur grande majorité, accueillent favorablement l'instauration d'un couvre-feu à partir du dimanche 7 mars 22h00 mais, face aux autres décisions, de nombreux professionnels, particulièrement impactés par la pandémie, se préparent à vivre un nouveau choc, pour leurs activités
Quand on a lu les réactions émises, sur les réseaux sociaux, durant la conférence de presse du préfet, alors qu'il annonçaient de nouvelles mesures pour combattre la progression de la contamination par la Covid-19, on peut ensuite être surpris d'entendre les Guadeloupéens, quand on les interroge sur ces mesures. Au contraire de ceux des réseaux sociaux, plus anonymes et plus virulents, les interrogés accueillent plutôt favorablement, et pour certains avec une entière adhésion, la décision du représentant local de l'Etat.
Loin d'un tel enthousiasme, dans les salles de sport, l'espoir d'une prochaine relance a laissé place à un désappointement général. Pour la plupart, les gestionnaires ne comprennent pas, parce qu'ils sont sûrs d'avoir tout mis en oeuvre pour éliminer tout risque de contamination, san s compter que la fermeture, qui leur est imposée, leur casse les bras.
Ken Nubret gestionnaire de salle de sport
Et dans les clubs de sport, le désappointement est le même. S'entraîner et jouer à huit clos, c'est mettre à mal toute une part des facteurs de l'élan sportif. Un sentiment qui instille peu à peu dans le coeur des jeunes sportifs une profonde démotivation, que les entraîneurs ne savent plus comment combattre.
Jean-François Arnolin Amicale Club de Darboussier (ACD)
Jacqueline Thomirys, entraineur au New Star
Laurent Mathey, entraineur à l'ACD
Des regrets, que tous les secteurs impactés expriment à l'unisson, même si tous conçoivent que la crise sanitaire qui perdure n'offre désormais aucune perspective pour l'avenir. Et pourtant, beaucoup veulent encore y croire.