L'affaire remonte au 3 mars 2018 à Grand-Bourg de Marie-Galante. Une femme âgée alors de 93 ans vient d'être victime d'un viol à son domicile. Ce serait un jeune homme au visage masqué qui, après être entré à son insu à son domicile, lui impose un rapport sexuel avant de s'enfuir. Immédiatement, elle donne l'alerte.
Les enquêteurs procèdent alors au relevé d'indices au nombre desquels la chemise de nuit de la victime sur laquelle ils procèdent à des prélèvements qui permettent de déterminer l'ADN du violeur. Pour autant, les enquêteurs ne parviennent pas à l'arrêter.
Des viols en région parisienne aussi
Et pour cause. L'homme n'est plus à Marie-Galante. Depuis, il vit dans l'Hexagone, à Paris. Mais ce changement de résidence ne change pas ses mœurs. Par deux fois, il est identifié dans des affaires de viols, en 2018 tout d'abord puis en 2020. Détails particulier : comme à Marie-Galante, il porte systématiquement un vêtement blanc sur la tête, probablement pour masquer un tatouage sur le visage.
L'homme est alors dans le collimateurs des enquêteurs de la police, particulièrement ceux du deuxième district de police judiciaire de Paris. Ce sont eux qui ont procédé à son arrestation le 18 avril dernier dans l'appartement qu'il occupait à la rue de Crimée dans le 19ème arrondissement de Paris.
Pour l'heure, s'il reconnaît sa présence à Marie-Galante au moment du viol, il nie en être l'auteur et n'a aucune explication quant à la présence de son ADN sur les vêtements de la victime.
Présenté devant le parquet de Paris mercredi dernier, il a été écroué. Il doit maintenant être présenté devant le juge d’instruction de Pointe-à-Pitre, en charge des investigations sur cette affaire. La justice doit aussi faire réaliser son expertise psychologique.