Dans une station service d'Arnouville à Petit Bourg. Une scène qui se joue probablement dans toutes les stations services de l'Archipel. Des clients habitués à laisser le pompiste faire librement le plein d'essence dans leur bac. Mais désormais, chacun y regarde de très près. Et même si cela les oblige à revenir plus souvent pour faire de l'essence, plus personne ne consent psychologiquement à faire le plein d'essence.
Et bien qu'ils attendent tous un effort de l'Etat pour juguler cette explosion des prix des carburants; tous savent bien l'impact que peut avoir en ce moment la guerre entre la Russie et l'Ukraine sur les prix des carburants, des matériaux et même du pain. Mais pour tous, cette belligérante occurrence doit-être compensée par l'Etat.
Et les pompistes de toutes les stations les voient défiler avec des mots quelquefois très forts mais qu'eux ne peuvent qu'entendre sans rien pouvoir faire d'autres que de remplir le bac selon la quantité ou le prix demander par les clients.
Freddy Gardiole et Bernard Francius, pompistes
Moctar N'Diaye, gérant de station service
Et certains murmurent sans vouloir le dire trop fort pour que cela n'arrive pas trop vite, que lorsque le cap des 2€ le litre sera franchi, il faudra vraiment imaginer un autre moyen de locomotion. Même si à cette question comme à toutes les autres, ils n'ont guère de réponse.
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