Mettre l’histoire de la Guadeloupe en valeur, tout en profitant des belles architectures et oeuvres artistiques à bord d’un tuktuk électrique, c’est l’objectif de la Gwadloup Black History.
Le tour se décompose en deux parties. Un départ depuis la boutique The Factory, jusqu’au musée Schoelcher, une des figures de l'abolition de l'esclavage, en passant par la statue de Vélo maître Ka, le Mémorial ACte et la statue d’Ignace.
Pour clore la visite guidée, la projection d’un film qui raconte en images l’histoire des luttes guadeloupéennes est proposée à la boutique The Factory. Une oeuvre qui aurait reçu sept récompenses internationales dont un Humanity Award et la Palme panafricaine de Cannes.
Dans le tuktuk, des Guadeloupéens, mais aussi des touristes qui font d'une pierre deux coups. Ils profitent de la beauté des paysages et de la richesse architecturale de la ville, tout en apprenant à mieux connaître l'Histoire de l'île qu'ils ne connaissent que par les appâts des agences de voyages ou des campagnes touristiques.
« Mon objectif c’est que le Guadeloupéen se réapproprie son Histoire »
Si les touristes ont l'occasion de profiter de ce concept, ils n'en sont pourtant pas la première cible. Il vise en premier lieu les Guadeloupéens qui, encore trop souvent, sont amnésiques de leur propre Histoire et déconnectés de leurs racines. L’initateur de cette visite, François-Xavier RENE BOISNEF, veut donc faire passer un message aux visiteurs, mais avant tout aux collectivités en charge du patrimoine afin de « créer une espèce d’émergence d’une conscience collective guadeloupéenne ». Pour cela François-Xavier veut voir ce tour s’étendre aux jeunes générations, principalement les collégiens afin de compléter leur programme d'Histoire d'un solide volet local.
Cette initiative était censée être menée jusqu'à la fin du mois d'août, mais le confinement de la Guadeloupe vient perturber ce beau programme.