Ils se nomment « Conseil Scientifique Pluridisciplinaire Citoyen Caraïbes ». Ils souhaitent exprimer leur points de vue sur "les enjeux et problèmes rencontrés par la Guadeloupe et la Caraïbe notamment en cette période d’épidémie". Enjeux déjà portés par plusieurs des membres de ce conseil
C'est ce mardi que les porteurs du projet l'ont présenté à la presse. Ils l'ont appelé : le C.S.P.C.C, le Conseil Scientifique Pluridisciplinaire Citoyen Caraïbes. Un regroupement de plusieurs personnes venant de milieux professionnels ou universitaires différents et qui estiment aujourd'hui avoir leur mot à dire dans la gestion de la crise sanitaire.
Ils veulent le faire en considérant que la Guadeloupe, entité de la Caraïbe, a d'abord à s'inspirer de ses voisins pour décider de sa méthode de lutte contre la pandémie, plutôt que d'appliquer sans plus de réflexion les décisions trop européennes selon eux.
Pamela Obertan enseignante chercheuse en science politique à l'Université des Antilles.
Une suite que certains ont voulu donné au combat mené, notamment, contre le port du masque en école primaire. Mais en se donnant une nouvelle envergure, ils veulent d'abord se débarasser de toute tutelle gênante et surtout, constituer à part entière une force de proposition voire même de décision.
Irisa Rémus, médecin à la retraite
Des voix qui s'estimaient inaudibles dans la gestion de la crise et qui ont créé leur propre plate-forme pour proposer une nouvelle voie qui, pour multiples que soient ses composantes, a malgré tout une orientation unilatérale. Les membres de ce C.S.P.C.C l'ont déjà exprimé à la rectrice d'Académie et devraient pouvoir le faire face aux députés Olivier Serva et Max Mathiasin dans les jours prochains. Par ailleurs, une conférence citoyenne devrait leur donner l'occasion de faire appel à toutes les expertises possibles pour conforter leur position.