Une banane plantain saine et durable en Guadeloupe…

Les producteurs de banane plantain étaient conviés ce mardi sur une exploitation de Petit-Bourg, à des ateliers pratiques, pour découvrir les différentes innovations techniques permettant de développer cette filière et répondre à la demande du marché local.
Probabelement un casse-tête pour les planteurs de banane pour qui il était necessaire de trouver le moyen de produire de la banane plantain sans être obligé de replanter quasiment tous les ans, à cause des parasites du sol.
Désormais, de nouveaux systèmes de culture sont possibles pour cette filière. Ils sont basés sur l’utilisation de plants sains, qui permettent de récolter durant plusieurs cycles.
Marcus Héry, directeur de l’Institut Technique Tropical

Ces avancées sont l’aboutissement du projet « Intense Eco Plantain », basé donc sur une banane « intensivement écologique ». Un projet lancé il y a trois ans  et demi par les organismes de recherche CIRAD et INRA, l’Institut Technique Tropical et les coopératives de producteurs. 
Il permet aujourd'hui de proposer aux agriculteurs des techniques pour lutter par exemple contre la cercosporiose noire, l'un des principaux ennemis de la banane plantain, et ceci, sans avoir recours aux fongicides. 

José Carrière technicien agronome

Charles-Henri Adolphe fait partie des agriculteurs conviés à ces ateliers. Cela fait dix ans qu'il s'est lancé dans la production de la banane dessert. Et au moment de se lancer dans la culture de la banane plantain, les explications qu'il a reçu sur place le confortent dans son projet. 
Un projet qui entre dans le cadre du RITA, le Réseau d’innovation et de transfert agricole et qui , d'ores et déjà, promet à une banane plantain désormais plus écologique une promotion qui mise sur de telles garanties sanitaires et surtout, sur sa qualité.