Une boat-party qui se termine derrière les barreaux de la prison

Malgré les appels répétés au respect des consignes de sécurité en vigueur, les contrevenants ne manquent pas en cette période de fête et la justice ne compte pas leur faire de cadeau. C'est ce que certains viennent d'apprendre. Ils vont devoir passer par la case prison après une boat-party illégale

Un jeune homme de 21 ans a été condamné ce matin à 4 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Domicilié aux Abymes, l’homme qui se prévaut d’un emploi de stagiaire a été interpellé dimanche à la marina de Bas-du-Fort avec en sa possession un pistolet automatique de calibre 9 mm. 

Le jeune homme avait été cueilli à sa descente de bateau par les policiers de la sûreté départementale. Lui et plusieurs dizaines d’autres personnes avaient participé à cette fameuse boat party organisée à proximité de l’îlet Cochon dans la baie de Pointe-à-Pitre. 

Cette boat party aurait également donné lieu à d’autres débordements et même d’agression sexuelle

Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée au commissariat de Pointe-à-Pitre. Cela ne veut pas forcément dire qu’il ne s’est rien passé mais il n’y a donc aucune procédure en cours nous a confirmé le procureur de la République.

En revanche, deux jeunes filles ont déposé plainte pour viol suite à une autre rassemblement de bateaux. Baptisé Hot Boat Party, l’événement avait été organisé le 5 décembre dernier a proximité de l’îlet cochon. Les deux enquêtes ont été confiées à la sureté départementale. Les investigations sont en cours.

Des rassemblements illégaux

Non, en aucun cas ces rassemblements ne sont autorisés. Ils sont totalement illégaux en ces temps de pandémie. Le 23 décembre dernier, la préfecture avait d’ailleurs prolongé deux mesures en ce sens : l’interdiction de transport de matériel destiné à l’organisation d’événements festifs et le regroupement de navires à couple, donc côte à côte.

Des interdictions dont se moquent visiblement les organisateurs de ces boats party. Ces derniers savent que la sanction qu’il pourrait encourir se résume aujourd’hui à une simple contravention, assortie d’une amende.