Une convention inédite pour en finir avec la fracture numérique en Guadeloupe

1ère édition du NEC "Numérique en commun" en Guadeloupe
Le handicap numérique frappe de nombreux Guadeloupéens. D'où la première édition du NEC, l'opération "Numérique en commun", à Jarry, du 2 au 5 mai, dont l'objectif est de faire que la transformation numérique de notre société soit plus inclusive, éthique, collaborative et durable.

Comment lutter contre le handicap numérique ? La question est essentielle. Et pour cause, des centaines, voire des milliers de Guadeloupéens sont confrontés quotidiennement à l’impossibilité de répondre à des démarches personnelles ou professionnelles par le biais du numérique. Pour y remédier, l’association Nautik nord Basse-Terre, lance du 2 au 5 mai, le premier N.E.C (numérique en commun), au WTC à Jarry, à Baie-Mahault. L’objectif est de fédérer et de créer un hub numérique.

Le confinement a été l'élément déclencheur pour l'association. Durant cette période sans cours en présentiel, de nombreux élèves de l'archipel n'ont pu faire "l'école à la maison", n'ayant pas le matériel adéquat ou résidant en zone blanche, explique Fred Citadelle, président de l’association Nautik nord Basse-Terre. L'organisation de webinaires adressés aux membres de l'association a également été compliqué, pour les mêmes raisons. 

D'où la volonté de réduire la fracture numérique, à travers une première convention sur l'inclusion numérique. Une première édition adressée aux structures médiateurs numériques, aux enseignants et associations scolaires et universitaires. 

Autour de débats et d'échanges, les acteurs souhaitent faire émerger des solutions. 


Les participants à cette première édition du NEC ont été invités à réfléchir autour du thème "Cultures numériques et le patrimoine culturel, social et historique des Antilles", avec notamment Pascal Plantard, anthropologue, professeur à l'université Rennes 2. 
L'occasion de mettre le doigt sur l'impact du numérique sur le patrimoine culturel, social et historique des Antilles. 
Et pourquoi pas des innovations issues du numérique afin de promouvoir et valoriser ce patrimoine.