Une enquête publique, pour identifier les freins et les motivations à la vaccination

Parce qu'en Guadeloupe le taux de couverture vaccinale est parmi les plus bas de France, l'ARS cherche à identifier les raisons de la réticence de la population à recourir à ce moyen de protection contre la Covid-19. Ainsi, l'ORSAG mène une enquête en ligne. 5 minutes suffisent pour y répondre.

L'Observatoire régional de la santé de Guadeloupe (ORSAG) a été missionné, par l'Agence régionale de santé (ARS) Guadeloupe/Saint-Martin/Saint-Barthélemy, pour mener une enquête sur la vaccination.
Une étude qui a débuté le lundi 17 mai 2021 et qui sera accessible en ligne jusqu'au 31 mai.

L'avis des Guadeloupéens, des Saint-Martinois et des Saint-Barths intéresse les autorités sanitaires.

Dans ce cadre, la population est invitée à donner son avis, sur ce moyen de lutter contre l'épidémie de coronavirus et d'aboutir à l'immunité collective... mais qui ne rencontre pas un franc succès, localement.

Quels sont les freins à la vaccination ?

L'enquête menée par l'ORSAG vise à connaître les freins et les motivations des populations de nos territoires, face à la vaccination contre la Covid-19, dont la campagne progresse faiblement dans nos îles, à l'exception de Saint-Barthélemy.

En effet, les taux de couverture vaccinale (au moins une injection) des personnes de plus de 18 ans sont encore loin des objectifs fixés par les autorités : 16,75% en Guadeloupe, 19,16% à Saint-Martin et 54,26% à Saint-Barthélemy.

Une tendance confirmée par Aurélie Hira, pharmacienne, dont les patients évoquent diverses raisons quant à leur refus de se faire vacciner, des plus "loufoques, comme la théorie du complot", au plus prudentes, comme la précocité du vaccin ou la crainte des effets secondaires :

©Gessy Blanquet - Ludovic Gaydu - Guadeloupe La 1ère

 

Objectifs de l'enquête

Quoiqu'il en soit, élargir la couverture vaccinale est une priorité pour les autorités sanitaires.

L'enquête vise, donc, à trouver les leviers susceptibles de favoriser l’adhésion vaccinale, comme le confirme Valérie Pioche, chef de projet à l'ORSAG :

C'est important qu'on ait un nombre conséquent de participations à l'enquête, pour avoir des résultats significatifs.

Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. La seule chose qui nous intéresse est l'opinion des personnes.

Valérie Pioche, chef de projet à l'ORSAG

©Gessy Blanquet - Ludovic Gaydu - Guadeloupe La 1ère

Cela vous prendra moins de 5 minutes, pour répondre au questionnaire en ligne, accessible en cliquant ici
"Les informations recueillies sont totalement anonymes", assure l'ARS.

La synthèse des résultats sera en ligne sur le site internet orsag.fr.
Des campagnes d'information et de communication seront menées, par la suite, ciblant les personnes réfractaires à la vaccination.