Une formation pour contribuer à l'amélioration de la couverture territoriale, la coordination, l’efficience des parcours de santé

Le GIP-RASPEG conviait ses partenaires des réseaux de santé à une Journée de Formation Régionale. Une manière de générer une meilleure coordination entre les intervenants médicaux afin d'optimiser leurs compétences pour améliorer la qualité de prise en charge et la maîtrise des dépenses de santé.
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Nous sommes au GIP-RASPEG à Jarry. Les stagiaires d'un jour sont des professionnels de la santé de l'Archipel. Tous réunis par la plate-forme pour bénéficier d'une formation qui doit permettre d'améliorer les circuits de santé en Guadeloupe. Un séminaire Parcours de Santé mis en place avec les Facultés de Lyon et de Grenoble.
Une démarche qui s'inscrit dans un contexte de modernisation du système de santé enclenché depuis plus de quatre ans.
La Loi de Modernisation du Système de Santé (2016), la politique de santé de l’ARS Guadeloupe, Saint-Martin & Saint-Barthélemy, les préconisations du Ségur de la Santé mais aussi la dynamique et l’expertise territoriales des acteurs incitent les uns et les autres à agir pour fluidifier les parcours de santé. 
Chacun à son niveau doit pouvoir jouer son rôle en interraction avec les autres et devenir de fait un atout pour aborder de manière concertée la convergence des dispositifs d’appui à la coordination des soins et optimiser la fluidité des parcours de santé.
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Une formation qui intervient alors que le contexte de la santé publique en Guadeloupe est en pleine mutation. L’offre de soins vit une transition majeure en terme d’organisation des structures et acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux :
- le vieillissement de la population entraîne des besoins accrus d’accompagnement à la perte d’autonomie,
- le handicap nécessite des prises en charge multiples,
- les maladies chroniques mobilisent des savoirs et compétences coordonnées,

Autant de paramètres qui motivent les uns et les autres à innover dans de nouvelles pratiques. Des pratiques qui nécessitent une réflexion transversale et intégrative sur les parcours de santé des personnes les plus vulnérables.
De fait, une telle formation permet de fédérer les acteurs médicaux, paramédicaux, sociaux et économiques pour la mise en œuvre de parcours de santé complexes et personnalisés.
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Enfin, il faut aussi souligner que le contexte de crises sanitaires successifs, la COVID 19 aujourd'hui mais aussi la Dengue depuis bien plus longtemps ainsi que leChikungunya et le Zika, ajouté à celui des catastrophes naturelles ou provoquées (incendie du CHU, catastrophes naturelles tels les ouragans ou cyclones...) rendent encore plus urgent ne font le besoin de décloisonner et fluidifier les prises en charge entre les différentes structures de soin, la médecine de premier recours, les services d’aides sociales et l’ensemble des aidants au domicile du patient.À l’échelle de l’archipel de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l'ARS propose de relever 4 défis inscrit au Projet Régional de Santé (PRS) 2018-2028 :
- Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et la mortalité prématurée
– Accompagner la transformation du système de santé et des pratiques de chacun aux évolutions technologiques et aux innovations
– Promouvoir le bien vieillir, prévenir la perte d’autonomie et accompagner le vieillissement
– Améliorer la couverture territoriale, la coordination, l’efficience et les parcours de santé.

C'est à ce quatrième défi que la directrice générale du GIP-RASPEG Myriam Chollet, a souhaité répondre en organisant cette formation. C'est par lui qu'elle souhaite contribuer à la réalisation des trois autres objectifs.