Une journée du "drapeau national" a été organisée par les différents mouvements indépendantistes et autonomistes de Guadeloupe, samedi 23 octobre. Cette fête patriotique a rassemblé l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG), le Comité international des peuples noirs (CIPN), le Mouvement international pour les réparations (MIR) et le Fos pou Konstwui Nasion Gwadloup (FKNG). Plusieurs convois ont convergé vers la place de la victoire à Pointe-à-Pitre.
Le drapeau créé par l'UPLG a souvent été adopté par des guadeloupéens, des artistes et des sportifs avec une revendication identitaire. Un drapeau rouge et vert avec une étoile jaune légué au peuple de la guadeloupe.
Nita Brochant, secrétaire générale du FKNG
Le rouge, le jaune et le vert font allusion aux couleurs panafricaines des drapeaux de certains pays d’Afrique, continent dont est issue la majorité ethnique de la Guadeloupe. Il rend aussi hommage au drapeau de l'Éthiopie, l’une des seules nations d’Afrique à avoir conservé sa souveraineté pendant le démembrement de l’Afrique au xixe siècle.