Une journée pour parler du coeur et ce qui l'affecte

Le coeur a toujours raison de la raison
Chaque année, le 29 septembre, la journée mondiale du cœur est organisée pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur les maladies cardiovasculaires et leurs enjeux. A cette occasion, de multiples initiatives sont prises pour contribuer à cette information.

La journée mondiale du cœur est l’occasion de sensibiliser le grand public sur ces pathologies, leurs causes, leurs facteurs de risque, leurs diagnostics, leurs moyens de prévention et leurs traitements.

Pour les experts, la survie après un arrêt cardiaque reste inférieure à 10 % dans de nombreuses régions du monde. La mort subite cardiaque continue ainsi à provoquer des millions de morts chaque année dans le monde, malgré les progrès diagnostiques et thérapeutiques de la médecine cardiaque et vasculaire. Pour les chercheurs, il faut de toute urgence mettre en place des mesures pour améliorer la situation, entre autres :

  • Renforcer l’organisation des structures de soins ;
  • Améliorer les systèmes médicaux d’urgence ;
  • Former le grand public aux gestes de premiers secours ;
  • Informer et sensibiliser sur les maladies cardiovasculaires.
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Promouvoir les activités physiques, garantir une bonne alimentation et combattre le tabagisme

On peut en effet prévenir de nombreuses maladies d’origine cardio-vasculaire. Chacun peut agir pour de meilleures habitudes de vie : arrêter le tabac, adopter une alimentation équilibrée, maintenir une activité physique régulière, réduire les comportements sédentaires, réduire sa consommation d’alcool, agir sur le stress, réduire un surpoids.
Avec les professionnels de santé, il s’agit d’évaluer le risque et réduire les facteurs cliniques tels que l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie, l’obésité ou certains troubles du rythme cardiaque.
L’amélioration des habitudes de vie, et les traitements médicamenteux si nécessaires, se complètent pour réduire un risque souvent multipl

Agir sur son alimentation

En la matière le Ministère de la Santé propose de consulter et suivre les recommandations nutritionnelles qui sont accessibles sur le site www.mangerbouger.fr, ainsi que les repères de consommation d’alcool « maximum 2 verres par jour et pas tous les jours ».

Arrêter le tabagisme est bénéfique quelle que soit sa consommation. Un ancien fumeur verra son risque d’infarctus du myocarde se réduire dès les premiers jours et se rapprocher de celui d’un non-fumeur après 5 ans de cessation.

Le nombre de fumeurs quotidiens a baissé de 1,6 million entre 2016 et 2018, grâce au remboursement des traitements de substitution nicotinique, aux actions des professionnels de santé et à l’opération nationale #MoisSansTabac,

Mais un adulte sur 4 (parmi les 18-75 ans) est encore fumeur quotidien, et le renouvellement de l’opération nationale #MoisSansTabac viendra les soutenir s’ils désirent s’arrêter en 2019.

Maintenir une activité physique régulière (au moins 30 minutes d’activité physique par jour) réduit les risques de maladies cardio-vasculaires. Mais elle diminue aussi d’environ 30% les risques de décès ou de ré-hospitalisation chez les personnes ayant souffert d’un syndrome coronarien aigu (crise cardiaque).

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Pour les patients atteints de maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et le diabète, l’objectif est de développer l’activité physique adaptée et de renforcer sa prescription par les médecins.

Se former aux gestes de premier secours car prévenir c’est aussi porter secours. En France, 40 000 morts subites surviennent chaque année. Le taux de survie est inférieur à 10%, mais la chance de survie est beaucoup plus élevée si un massage cardiaque a été pratiqué par un témoin.

En cas de survenue d’un accident cardio-neurovasculaire

Chaque minute compte. Toute personne témoin d’un arrêt cardiaque soudain doit oser les gestes qui sauvent : APPELER, MASSER, DEFIBRILLER. Généraliser les formations, tout au long de la vie est une des mesures phares du plan priorité prévention.

L’accès au défibrillateur automatisé externe (DAE) est renforcé par l’obligation des établissements recevant du public de s’équiper, et la mobilisation des pouvoirs publics et des partenaires pour assurer l’accessibilité, la géolocalisation et un bon état de fonctionnement des DAE.

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