La petite île d’Aruba (située au sud-ouest de l'archipel guadeloupéen) est en train d’acquérir une nouvelle réputation. La destination touristique prisée de la jet-set pourra désormais mettre en avant un nouvel atout, outre ses immenses plages de sable blanc, sa très riche biodiversité.
Un véritable hotspot de l’évolution des espèces dans cette partie méridionale de la Caraïbe. Deux équipes scientifiques américaines, venues des universités de Floride et de la Californie l’ont confirmé au terme de l’étude qu’elles ont mené dans les eaux et sur les plages d’Aruba.
Une étude qui leur a permis de dénombrer pas moins de 180 espèces de mollusques, une biodiversité exceptionnelle. Tout comme le taux d’endémisme. La moitié de ces espèces est en effet présente uniquement à Aruba, et nulle part ailleurs sur le globe.
Un taux de 50% rarissime.
Et parmi ces 180 espèces, une nouvelle, un petit escargot conique de 14 millimètres de long baptisé “Jaspidiconus hendrikae”. Ce prédateur venimeux vit dans le sable, à une profondeur comprise entre 5 et 10 mètres, et se nourrit de larves, d’autres mollusque et de petits poissons.
Ces espèces sont menacées par la destruction de leur habitat et les prélèvements excessifs opérées par l’homme.