Après avoir été interrompue durant plusieurs mois, la distribution de soupes a été relancée à Capesterre Belle Eau. Une initiative de la Conférence Saint Vincent de Paul locale qui souligne surtout la précarité économique et sociale qui s'étend de plus en plus en Guadeloupe
C'est une pratique vieille de trois ans. Elle avait été lancée par la Conférence Saint Vincent de Paul du Secteur Saint Hyacinthe, secteur de Capesterre Belle Eau. L'opération consistait à mettre à la disposition du plus grand nombre un repas mensuel distribué chaque deuxième samedi du mois.
Et malgré les réserves que l'on peut avoir à recevoir de l'aide en public, c'est près d'une centaine de soupes qui était alors distribuée. La situation sanitaire faisant, il avait fallu interrompre cette action qui relevait cependant d'une nécessité, compte-tenu du contexte.
Tellement que les responsables locaux de la Conférence Saint Vincent de Paul ont décidé de la relancer. Ce samedi, une cinquantaine de soupes a ainsi été proposée à tous ceux qui ont répondu à l'appel.
Jean-Pierre Larochelle, pdt de la Conférence Saint Vincent de Paul du secteur de Capesterre-Belle-Eau
Mais à travers cette action, c'est aussi toute la nouvelle sociologie de la Guadeloupe qui transparait. Partenaire de cette opération, l'Eglise catholique occupe aussi un rôle provilégié pour observer ces mutations et tenter de répondre aux nouveaux besoins qu'elle entraine avec elle.
Père Eugène Caze curé de Capesterre Belle Eau
Et probablement, au cours de la seconde semaine du mois de février, il faudra prévoir encore plus de soupes pour répondre aux besoins de ceux et celles auxquels elles sont destinées.