Qui dit 1er mai, dit fête du travail et défilé des organisations syndicales.
En Guadeloupe, les 12 principaux mouvements s'étaient donné rendez-vous devant le CHU, à 8h30, ce dimanche matin.
Un lieu qui n’a pas été choisi par hasard, et pour cause, l’établissement hospitalier est depuis, le début de cette crise sanitaire, le haut lieu de la contestation notamment contre l’obligation vaccinale.
Ce 1er mai 2022, ils étaient plusieurs milliers dans les rues de Pointe-à-Pitre pour adresser un message à Emmanuel Macron réélu président de la République, mais battu dans l'archipel par Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national et l'abstention, au second tour de l'élection présidentielle, mais également aux élus locaux : la Guadeloupe va mal !
Les organisations syndicales avaient à cœur d'afficher leur solidarité. Un nécessité pour que la Guadeloupe aille mieux demain.
Nous sommes ensemble... Les travailleurs sont solidaires.
Gustave Byram, secrétaire général de l’UNSA Education
Une solidarité au-delà même des organisations et associations guadeloupéens, puisque cette année, Kémi Séba, leader de l'ONG "Urgences Panafricaines" étaient dans les rangs des militants. Celui qui a fait de la lutte contre les injustices son cheval de bataille répondait aux demandes des familles des "Grands frères", et du LKP.
Une unité retrouvée pour une lutte syndicale plus que jamais affirmée… Si les salaires et les retraites sont toujours au cœur des débats au niveau national, la lutte contre l’obligation vaccinale demeure une priorité pour l’ensemble des organisations syndicales…