Université d'été du Parti socialiste : la fédération guadeloupéenne soutient Olivier Faure sur la stratégie vis-à-vis d'E. Macron

Olivier Faure et Olivier Nicolas au conseil national du PS - 11/03/2023.
Alors que le Parti socialiste lance ses journées d’été à Blois ce jeudi, partisans et opposants d’Olivier Faure, sont divisés sur la stratégie à mener vis-à-vis d’Emmanuel Macron, pour faire nommer un chef de gouvernement issu de la gauche. Les tenants de la direction du PS, dont fait partie le premier secrétaire de la Fédération de Guadeloupe, Olivier Nicolas, ne souhaitent pas reprendre les discussions avec le chef de l'Etat. "Gagner la bataille" est le mot d'ordre de cette université.

Au moment où s’ouvre l’Université d'été du PS dans l’hexagone, des dissensions éclatent au grand jour. Elles concernent le refus de reprendre les discussions avec Emmanuel Macron le président de la République sur la formation d’un gouvernement. Le chef de l’Etat a exclu de nommer un premier ministre issu du nouveau Front Populaire, mais souhaiterait que les socialistes, les écologistes ou encore les communistes lâchent la France Insoumise pour former un gouvernement de coalition.

Une minorité défend la poursuite des échanges avec E. Macron

La direction du PS incarné par Olivier Faure, refuse mais des voix au sein du Parti à la rose sont favorables à discuter avec Emmanuel Macron. C’est la ligne d’Hélène Geoffroy. La Guadeloupéenne, maire de Vaulx-en-Velin et membre du conseil national du PS, défend de poursuivre les discussions avec le Président de la République.

La Fédération de Guadeloupe sur la ligne d'Olivier Faure

Ces divergences de points de vue seront sans doute au programme de ces journées de travail du parti socialiste. Pour la ligne majoritaire, pas question de rompre avec les partenaires du Nouveau Front Populaire, et singulièrement LFI. Le PS ne retournera à l’Elysée discuter avec Emmanuel Macron que pour former un gouvernement avec Lucie Castets. Christian Baptiste, député de la 2ème circonscription de Guadeloupe défend cette ligne. François Hollande, l’ancien président de la République tenant de la ligne réformiste au PS a qualifié, je cite, « de faute institutionnelle » la position d’Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castets. Olivier Nicolas, secrétaire national chargé des outre-mer, et premier secrétaire fédéral du PS en Guadeloupe est sur cette ligne.