Vie chère : les problématiques de logistique impactent les coûts en Outre-mer, selon une étude

Port autonome
Alors que le débat sur la vie chère agite à nouveau nos territoires depuis quelques semaines, une étude de l'Institut de recherche sur les économies insulaires met en exergue l'importance et l'impact des problématiques de logistique dans la prise en compte des coûts auxquels doivent faire face les entreprises locales.

On le comprend facilement, la chaîne d'approvisionnement des entreprises de Guadeloupe et de Martinique est intrinsèquement complexe. Les fournisseurs sont pour l'essentiel hors des frontières, dans l'Hexagone, principalement. 

Première conséquence pour les territoires insulaires, des coûts d'approche variables mais bien réels, dans le transport. Mais pas seulement...
Le surstockage, pour éviter les ruptures d'approvisionnement, les délais de livraison souvent liés au remplissage des conteneurs qui ne voyagent qu'une fois pleins à 100%, la gestion des flux qui nécessitent d'investir dans des technologies de traçage souvent coûteuses, constituent autant de postes d'amélioration qui impactent plus ou moins fortement le coût des produits importés.
Qu'il s'agisse de biens de consommation destinés au grand public, comme des biens intermédiaires utilisés par les entreprises locales pour leurs productions.

Une dimension logistique essentielle mais pas assez considérée, selon les auteurs de cette étude.