On le comprend facilement, la chaîne d'approvisionnement des entreprises de Guadeloupe et de Martinique est intrinsèquement complexe. Les fournisseurs sont pour l'essentiel hors des frontières, dans l'Hexagone, principalement.
Première conséquence pour les territoires insulaires, des coûts d'approche variables mais bien réels, dans le transport. Mais pas seulement...
Le surstockage, pour éviter les ruptures d'approvisionnement, les délais de livraison souvent liés au remplissage des conteneurs qui ne voyagent qu'une fois pleins à 100%, la gestion des flux qui nécessitent d'investir dans des technologies de traçage souvent coûteuses, constituent autant de postes d'amélioration qui impactent plus ou moins fortement le coût des produits importés.
Qu'il s'agisse de biens de consommation destinés au grand public, comme des biens intermédiaires utilisés par les entreprises locales pour leurs productions.
Une dimension logistique essentielle mais pas assez considérée, selon les auteurs de cette étude.