Un caméraman de W9, qui prépare un magazine sur la violence en Guadeloupe, filme les gendarmes en pleine action d’interpellation à Port-Louis. Une présence qui fait réagir sur les réseaux sociaux, et qui est aujourd’hui dénoncée par l’avocate Gladys Démocrite.
•
Depuis plusieurs jours, des images tournent sur les réseaux sociaux, montrant des gendarmes en action d'interpellation à Port-Louis, mais sous l'oeil d'un caméraman. Il s'agirait d'un journaliste de W9, qui est en Guadeloupe, dans le cadre d'un magazine sur la violence.
Les internautes se sont émus de ces images. Et aujourd'hui, c'est l'avocate au barreau de Guadeloupe, Gladys Démocrite qui dénonce la présence de ce caméraman accompagnant les gendarmes sur leurs interventions. Un de ses clients y a été confronté lors d'une garde à vue.
Elle dénonce la recherche de sensationnel, la mise en scène de la violence en Guadeloupe, "comme si celle que nous vivons n'était pas suffisante. On est en train d'exarcerber la violence... Vous voyez ce qui s'est passé à Port-Louis, il y a eu des interpellations, il y a des jeunes qui dénoncent la présence de cette caméra et le fait que les gendarmes soient intervenus de façon plus musclée pour que les images le soient aussi. On se rend compte que ces forces de l'ordre qui sont censées apaiser les choses, soit disant, exacerbe cette violence pour pouvoir permettre des images plus sensationnelles qui répondent à un besoin de voyeurisme exotique. Et c'est très grave, puisque ça a des conséquences dans nos vies, à nous, Guadeloupéens".
Le commandement de la gendarmerie nationale n'a pas réagi, pour l'heure.
Nombreuses réactions
Les internautes se sont émus de ces images. Et aujourd'hui, c'est l'avocate au barreau de Guadeloupe, Gladys Démocrite qui dénonce la présence de ce caméraman accompagnant les gendarmes sur leurs interventions. Un de ses clients y a été confronté lors d'une garde à vue. Elle dénonce la recherche de sensationnel, la mise en scène de la violence en Guadeloupe, "comme si celle que nous vivons n'était pas suffisante. On est en train d'exarcerber la violence... Vous voyez ce qui s'est passé à Port-Louis, il y a eu des interpellations, il y a des jeunes qui dénoncent la présence de cette caméra et le fait que les gendarmes soient intervenus de façon plus musclée pour que les images le soient aussi. On se rend compte que ces forces de l'ordre qui sont censées apaiser les choses, soit disant, exacerbe cette violence pour pouvoir permettre des images plus sensationnelles qui répondent à un besoin de voyeurisme exotique. Et c'est très grave, puisque ça a des conséquences dans nos vies, à nous, Guadeloupéens".
Le commandement de la gendarmerie nationale n'a pas réagi, pour l'heure.