A l'origine de cette tension, une mesure décidée par la direction de la clinque de ne plus honorer les subrogations. Une décision prise sans que le personnel ne soit informé.
On le sait, en cas d’arrêt de travail pour maladie du salarié, le maintien de son salaire pendant son arrêt de travail lui est garanti.
Dans ce cas, c'est à l’employeur qu'il revient de verser un complément de salaire qui vient compléter les IJ, les indemnités journalières versées au salarié.
Les IJ sont théoriquement versées au salarié directement par sa caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) mais l'employeur peut demander à les percevoir lui-même pour le compte de son salarié : c’est la subrogation.
La subrogation de salaire est une option qui permet à l'employeur :
- de verser directement au salarié :
- les IJ auxquelles il a droit ;
- une indemnisation complémentaire versée par l’entreprise, appelée « salaire maintenu » ;
- de se faire rembourser le montant correspondant à ces IJ par la CPAM.
Dans le cas des Eaux Claires, la décision de la direction entraine immédiatement une réaction des salariés qui tentent de provoquer une discussion avec leur direction. C'est à cette tentative que la direction a décidé de répondre en prononçant le licenciement de plusieurs salariés.
Et après Micheline Plumain, d'autres salariés de la clinique sont convoqués la semaine prochaine pour un tel entretien. La direction de la clinique a choisi de ne pas réagir.
Pour l'heure bien qu'au ralenti, l'activité de la clinique se poursuit.
Quant aux organisations syndicales, elles comptent renforcer leur mouvement dès le début de la semaine prochaine.