Vivre dans un logement trop petit, une situation rendue plus difficile pendant le confinement

8,7% des Guadeloupéens vivent dans des habitations n'ayant pas assez de pièces. Une situation déjà compliquée rendue plus difficile en cette période de confinement.
Les mesures de confinement touchent différemment les populations selon le type de logement qu’elles occupent ou la composition de leur ménage selon l’Insee.
Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques et des indicateurs de 2016, cinq millions de Français vivent dans une habitation au nombre de pièces insuffisant… Et en cette période, certains habitants peuvent être davantage fragilisés.
 

Les familles monoparentales plus concernées

Les mesures de confinement mises en place depuis le 17 mars touchent les populations de façon différenciée selon le type de logement qu’elles occupent ou la composition de leur ménage.
Dans ce contexte de confinement, les conditions de logement impactent la qualité de vie du quotidien. 5% des Français vivent dans une habitation suroccupée où le nombre de pièces est insuffisant, au regard de la taille de leur ménage. 
12% de la population des départements d'outre-mer et 8,7% des Guadeloupéens sont dans ce cas. L'Insee considère qu'il manque au moins une pièce, par rapport à la norme d'habitation. 
Les familles monoparentales sont les plus concernées, notamment celles avec un enfant de moins de 10 ans. Elles sont un peu plus de 24 000 dans notre archipel, qui en compte plus que la moyenne nationale. 6% d'entre elles vivent en appartement avec un accès limité à l'extérieur contre presque 3% au niveau national. 
En Guadeloupe, une attention particulière doit être portée aux personnes vivant seules et ayant des difficultés financières ou porteuses de handicap qui se retrouvent particulièrement isolées.