C'est son expertise qui avait conduit Victorin Lurel à orienter le choix de la Région vers lui. Willy Rosier est en effet un expert en la matière puisqu'il s'est particulièrement spécialisé dans le développement touristique comme chercheur associé au Groupe de Recherche en Economie-Gestion du Conservatoire national des arts et métiers. Il a d'ailleurs publié dans la Revue économique régionale et urbaine (RERU) un article sur les sous performances de l’industrie hôtelière martiniquaise. Avant la Guadeloupe il avait été directeur de cabinet de la présidence du Comité Martiniquais du Tourisme, puis directeur général adjoint de ce comité.
C'est donc en professionnel reconnu que Willy Rosier était entré dans cette fonction de plain pied avec une mission définie : Habiter totalement la nouvelle volonté politique du tourisme en Guadeloupe. Non plus seulement un comité du tourisme de la Guadeloupe et des comités locaux pour chaque île de l'Archipel mais une structure appelée à fédérer toute les énergies vouées à cette filière.
Avec Willy Rosier à la tête de la direction générale du CTIG, c'est le tourisme guadeloupéen qui se montre dans le monde entier par des images qui parlent et montrent toutes les îles d'un Archipel qui se veut pluriel et accueillant.
Mais il aura aussi fallu faire depuis deux ans avec la pandémie. Cette dynamique est fortement mise à mal par elle. Le CTIG doit alors réviser ses objectifs. Avec le comité de la Martinique, on essaie même d'inciter les Guadeloupéens et les Martiniquais à visiter les îles soeurs.
Willy Rosier s'en va alors même que la pandémie semble marquer le pas et que le CTIG est appelé dès à présent à imaginer l'avenir immédiat.
C'est Rodrigue Solitude qui devrait assumer son intérim en attendant la mise en place d'une nouvelle direction générale à la tête du CTIG