Wyclef Jean arrêté par erreur

L'ancien chanteur des Fugees a été arrêté à Los Angeles, aujourd'hui, par erreur... Choqué, il a annoncé qu'il porterait plainte. Il dénonce le profilage racial dont font preuve certains policiers. 
Alors qu'il sortait de studio, dans la nuit de lundi à mardi, l'ancien chanteur du mythique groupe Fugees a été arrêté par les forces de l'ordre. Une arrestation que Wyclef Jean ne digère pas. 


Arrêté à la place d'un autre

La police était à la recherche d'un autre individu qui aurait dévalisé une station-service proche. Décrit comme un homme noir armé et portant un bandana rouge. Le suspect se serait enfui à bord d'un véhicule. Wyclef Jean, lui, sortait d'un studio d'enregistrement en portait un bandana aux couleurs de son pays d'origine, Haïti. La police l'arrête et lui passe les menottes. 
Traduction : "La police m'a demandé de mettre les mains en l'air. Puis de ne pas bouger. Immédiatement, j'ai été menotté avant même qu'ils me demandent de m'identifier". 

Le chanteur dénonce le profilage racial

Le chanteur a indiqué que ses droits fondamentaux n'avaient pas été respectés durant l'arrestation. Il a d'ailleurs publié sur ses comptes Twitter et Instagram, des vidéos de l'intervention de la police de Los Angeles, où on le voit menotté et entouré par les policiers.
Cet incident risque de relancer le débat sur les violences policières dont sont victimes, les Afro-Américains, notamment, dans leur pays. Car, même s'il n'y fait pas clairement référence, le chanteur laisse entendre sur son compte Twitter que c'est sa couleur de peau qui avait incité les policiers à agir, à le menotter, avant de lui poser des questions. 
Traduction : "LAPD, encore un cas d'identité erronée. Un noir avec un bandana commet un vol à une station service alors que je travaillais en studio d'enregistrement et c'est moi qui suis menotté ?"

Le chanteur aux Grammy awards a ensuite été relâché. Il a d'ores et déjà indiqué qu'il porterait plainte contre les policiers. Il estime avoir été victime de profilage racial. Il a demandé le soutien des mouvements pour les droits civiques, tels le collectif "Black Lives Matter".