La Drépanocytose, grande cause régionale de Santé, c’est le thème de la conférence organisée par l’association Femmes en devenir à l’Université de Guyane. La Drépanocytose est classée au rang de quatrième priorité de santé publique.
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Une conférence pour tout dire
Organisée par l’association Femmes en devenir, la conférence « la Drépanocytose, grande cause régionale de santé », vient clore une semaine d’engagement pour la drépanocytose en Guyane.
Des actions ont eu lieu, durant toute la semaine à Cayenne, Kourou et Saint Laurent. L’objectif de cette opération est pour l’association :
« ... de travailler avec détermination dans la durée pour que la drépanocytose ne soit plus orpheline de reconnaissance et de moyens et d’améliorer la qualité de vie des malades en particulier les enfants »
De nombreux intervenants ont fait le déplacement pour en parler. Les acteurs de la lutte contre cette maladie ont confronté leurs idées et leurs connaissances. L’accent a surtout été mis sur la prise en charge des enfants drépanocytaires précise le Professeur Mariane de Montalembert de l'hôpital Necker :
« Il y a eu des progrès extraordinaires .On peut considérer que tous les enfants malades actuellement vont pouvoir devenir des adultes. La mortalité a quasiment disparu grâce à un suivi régulier, une prise en charge en amont et certains médicaments »
Maladie génétique la plus répandue dans le monde
La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde. Elle concernerait plus de 150 millions de personnes, les malades comme les porteurs sains. En France, elle est classée au rang de quatrième priorité de santé publique. Plus de 5000 personnes seraient atteintes de syndromes drépanocytaires dans l’hexagone et outre mer. En Guyane, elle touche 10% de la population. Ce qui représente un enfant sur 206 naissances chez nous.
Le reportage de Guyane 1ère
La maladie de l'anémie
La drépanocytose affecte l'hémoglobine des globules rouges. Cette maladie génétique très répandue se manifeste notamment par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d'infections. Les traitements actuels ont permis d'augmenter grandement l'espérance de vie des patients affectés, mais ils restent limités. La recherche poursuit donc ses efforts pour les améliorer, voire traiter la maladie à la source, là où naissent les globules rouges.Source Inserm