Les négociations avec la mission d’expertise envoyée par le gouvernement, avancent à grands pas au Centre Hospitalier Andrée Rosemond (CHAR) de Cayenne. 110 postes sont proposés pour l'hôpital avec l'intégration supplémentaire dès cette année de 75 salariés.
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Après plus de deux mois de grève au Centre Hospitalier Andrée Rosemond (CHAR) de Cayenne, les négociations avancent désormais à grand pas. Entamées il y a 24 heures, les discussions sur l’emploi sont en bonne voie ce jeudi 8 juin.
110 postes vont être créés dans l’immédiat à l’hôpital. Ils seront accompagnés de l’intégration chaque année de 75 salariés dès 2017, et ce jusqu’à l’intégration des 400 précaires. Les grévistes du CHAR réclamaient 200 postes supplémentaires, la direction en proposait trente-six jusqu’à présent.
A la tête de la grève, l’UTG Santé du CHAR avait constaté une "sérénité dans les discussions". "Il y a une vraie écoute, nous avons l’impression d’être face à des interlocuteurs qui ont compris nos revendications", déclarait Patricia Saïd, secrétaire générale adjointe de l’UTG Santé du CHAR. Membre de la mission d’expertise, Pierre Lesteven confirmait lui aussi une "volonté, des deux côtés, que les choses avancent". Ce jeudi, les négociations se poursuivent sur les points suivants.
Dirigée par Pierre Lesteven, ancien administrateur provisoire de l’hôpital et par Dominique Noiré, haut-fonctionnaire qui a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’Assistance Publique des Hopitaux de Paris (APHP), cette mission doit mettre fin à plus de deux mois de conflit au CHAR.
110 postes vont être créés dans l’immédiat à l’hôpital. Ils seront accompagnés de l’intégration chaque année de 75 salariés dès 2017, et ce jusqu’à l’intégration des 400 précaires. Les grévistes du CHAR réclamaient 200 postes supplémentaires, la direction en proposait trente-six jusqu’à présent.
110 postes créés
"Dès le début des négociations, nous avons mis en évidence le dysfonctionnement adminsitratif des directions successives sur le non respect des procédures permettant de résorber l’emploi précaire dans cet établissement, Patricia Saïd, secrétaire générale adjointe de l’UTG Santé du CHAR. Nous avons évoqué deux lois, et les deux administrateurs ont reconnu que c’était une situation inacceptable. De là nous sommes tombés d’accord sur l’équilibre de 75 intégrations immédiates cette année, 75 l’an prochain jusqu’à la résorption de nos 400 contractuels. Les 110 postes créés portent sur la sécurité des soins et 10 dans le domaine administratif".Conflit au CHAR : les négociations se poursuivent ce jeudi dans un esprit constructif... nous sommes sur la bonne voie ! pic.twitter.com/6EGIZf1ZvY
— Antoine KARAM (@AKaram973) June 8, 2017
Climat apaisé
Hier déjà, les négociations avaient commencé dans un "climat apaisé", avec la "mission d'expertise en ressources humaines" envoyée par le gouvernement.A la tête de la grève, l’UTG Santé du CHAR avait constaté une "sérénité dans les discussions". "Il y a une vraie écoute, nous avons l’impression d’être face à des interlocuteurs qui ont compris nos revendications", déclarait Patricia Saïd, secrétaire générale adjointe de l’UTG Santé du CHAR. Membre de la mission d’expertise, Pierre Lesteven confirmait lui aussi une "volonté, des deux côtés, que les choses avancent". Ce jeudi, les négociations se poursuivent sur les points suivants.
Dirigée par Pierre Lesteven, ancien administrateur provisoire de l’hôpital et par Dominique Noiré, haut-fonctionnaire qui a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’Assistance Publique des Hopitaux de Paris (APHP), cette mission doit mettre fin à plus de deux mois de conflit au CHAR.