Premier élément de réponse après un incendie mortel au Guyana. Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 mai, 19 personnes (18 filles et un garçon) ont trouvé la mort dans un incendie survenu dans un dortoir du lycée de Mahdia, au Guyana.
Selon les premiers éléments d'enquête, l'incendie serait d'origine criminelle et aurait été causé par une lycéenne mécontente suite à la confiscation de son téléphone. Des informations provenant des autorités locales et relayées par la BBC.
La suspecte aurait proféré des menaces le soir
La suspecte, mineure, aurait avoué être auteure de l'incendie criminel. Elle serait actuellement hospitalisée pour des brûlures. Selon l'AFP, qui cite une source gouvernementale, elle avait menacé le soir même de mettre le feu au batiment. Elle se serait ensuite rendue dans la salle de bain, avant de pulvériser de l'insecticide sur un rideau.
La lycéenne y aurait finalement mis le feu avec une allumette. Les flammes se seraient alors vite propagées dans le reste du bâtiment, en partie fait de bois. Par ailleurs, dans la panique, la responsable du dortoir n'a pas réussi à trouver les clés de ce bâtiment, dont les fenêtres étaient barrées.
Un dortoir de 57 pensionnaires
Selon les médias guyaniens, les victimes étaient principalement des filles autochtones âgées de 12 à 18 ans, originaires de plusieurs communautés. Le seul garçon présent dans le dortoir était âgé de 5 ans, c'était le fils d'une responsable du dortoir. Les élèves qui ont survécu ont été alertés et réveillés par les cris, avant d'être secouru par des hommes situés à l'extérieur.
Notez que certains corps sont méconnaissables et n'ont pas été identifiés. Le gouvernement a annoncé qu'une équipe spécialisée a commencé à collecter des échantillons d'ADN de ces victimes, ainsi que des parents endeuillés. Les échantillons seront envoyés à un laboratoire de New York pour analyse. Les résultats devraient être connus d'ici le vendredi 26 mai.