1er septembre:Journée internationale du syndrome des ovaires polykystiques, SOPK

Le syndrome des ovaires polykystiques, commence pendant l’adolescence, mais les symptômes peuvent varier avec le temps. Il s’agit d’un dérèglement hormonal, qui peut entraîner des troubles de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète).

Le SOPK, peut provoquer des règles irrégulières, généralement accompagnées d’un manque d’ovulation, ce qui peut provoquer l’infertilité.

Le SOPK est une maladie chronique et incurable. Certains symptômes peuvent être soulagés par des médicaments, des traitements de fertilité, ou encore par des changements de mode de vie.

La cause du SOPK est inconnue, mais les femmes atteintes d’un diabète de type 2, ou celles ayant des antécédents familiaux sont plus exposées à cette pathologie.

Un problème mondial de santé publique

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), est un problème de santé publique important, jusqu’à 70% des femmes touchées ne sont pas toujours diagnostiquées, à l'échelle du monde entier. 

La maladie touche environ 8 à 13% des femmes en âge de procréer. Les effets biologiques et psychologiques du SOPK, notamment ceux liés à l’infertilité et à l’obésité, peuvent entraîner une stigmatisation sociale et des problèmes de santé mentale.

Les symptômes

Le SOPK peut être à l’origine d’une dépression, d’une anxiété ou d’une image corporelle de soi négative. Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. 

Parmi les symptômes on peut retrouver :

Des règles abondantes, longues, irrégulières, imprévisibles ou inexistantes

• l’infertilité
• l’acné ou une peau grasse
• une pilosité excessive sur le visage ou le corps
• une calvitie masculine ou une chevelure clairsemée
• une prise de poids, en particulier au niveau du ventre.

Les personnes atteintes du SOPK sont susceptibles de développer d’autres problèmes de santé, comme :

• un diabète de type 2
• une hypertension artérielle
• une hypercholestérolémie
• une cardiopathie
• un cancer de l’endomètre (cancer de la paroi interne de l’utérus).

Comprendre ce syndrome des ovaires polykystiques

Cette pathologie provient d’un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale, donc au niveau du cerveau. Le SOPK entraîne une production excessive d’androgènes, plus particulièrement de testostérones, normalement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes atteintes de SOPK.

Les principaux faits à retenir

• Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche environ 8 à 13 % des femmes en âge de procréer.
• Le SOPK est la cause la plus fréquente d’anovulation et l’une des principales causes d’infertilité.
• Le SOPK est associé à une variété de problèmes de santé à long terme qui ont une incidence sur le bien-être physique et émotionnel.
• Le SOPK est présent au sein d’une même famille, mais il existe des variations ethniques dans la manière dont le SOPK se manifeste et dont il touche les personnes qui en sont atteintes.