1ère réunion de l'année pour le conseil scientifique du Parc amazonien de Guyane

Le conseil scientifique du Parc amazonien de Guyane est réuni pour trois jours au siège à Rémire-Montjoly. Il va se pencher sur trois points : sur les ressources halieutiques du Haut-Maroni, les activités scientifiques 2019 et les droits de la nature. Mais quel est le rôle exact de cet organe?
Ainsi le conseil scientifique du PAG  va travailler durant 3 jours à compter de ce 10 avril. C'est sa première séance de travail pour 2019. Il se réunit 2 fois par an. Il va se pencher sur les sujets suivants :
  • Activités scientifiques 2019 : Ecologie
  • Gestion des ressources halieutiques du Haut-Maroni : les résultats
  • Les droits de la nature : Principes et exemples. Quelles applications pour la Guyane

Une mission d'expertise essentielle dans le fonctionnement du PAG

Cet organe assure une mission de conseil très importante auprès du Conseil d'administration et du directeur. Même s'il n'émet que des avis consultatifs ceux ci sont pratiquement toujours pris en compte. En effet, les personnes qui composent ce conseil scientifique sont des experts ou des sachants reconnus dans leur domaine. L'anthropologue Marie Fleury qui en est la présidente est spécialisée en ethnobotanique, pharmacopée, ethno-sociologie. Autour d'elle, d'autres spécialistes comme la chimiste Nadine Amusant, l'historien Jean Moomou ou Joseph Aténi sachant en botanique, arbres et usages, structures forestières... en tout 27 membres choisis en Amazonie ou sur le territoire national siègent au conseil. Ils sont nommés pour 6 ans 

Trombinoscope du Conseil Scientifque

Ce conseil scientifique multidisciplinaire mis en place depuis 2009 joue un rôle d'expertise de premier plan sur les activités scientifiques menées par le PAG. Il en vérifie la mise en oeuvre sur le territoire.
Il veille aussi à la diffusion des Cahiers scientifiques, une collection qui permet d’améliorer la visibilité des travaux de recherches menés sur les communes du sud de la Guyane.
Car le PAG qui s'étend sur 3,4 millions d'hectares c'est à dire tout le sud du territore soit un tiers de la Guyane, c'est une grande responsabilité.