Elles sont sur les six communes de la CACL. 20 bornes numériques ont été installées à Cayenne, Rémire-Montjoly, Macouria, Matoury, Montsinnéry-Tonnégrande et Roura.
Il n'y a que des liens institutionnels, ce n'est pas fait pour surfer sur internet. Ce sont uniquement des démarches administratives, pour rétablir l'égalité [...] Dans le cadre de l'inclusion numérique, la CACL s'est engagée sur plusieurs projets : il y a les bornes numériques et avant cela, il y a eu le pass numérique et l'application mobile de la CACL.
Christophe CHERICA, responsable études, projets, innovation et changements à la direction de l'innovation numérique de la CACL.
"Chaque commune, en fonction du lieu de passage de ses administrés, a choisi ses emplacements", explique Christophe Cherica. À Rémire-Montjoly, il y en a une à l'hôtel de ville.
À Roura, l'annexe de Cacao en est aussi équipée, tout comme la maison de quartier de Pasteur à Cayenne et la maison des initiatives locales à Macouria.
La répartition du nombre de machines par commune a été opérée par rapport à la population. Il y en a cinq à Cayenne par exemple. Pour les trouver, rendez-vous sur le site de la CACL.
Chaque borne est également équipée d'une imprimante et d'un scanner. Le dispositif s'adresse à toutes les personnes et particulièrement à celles qui ne disposent d'aucun accès numérique depuis chez elles.
Une enveloppe de 114 000 euros
Les bornes sont installées sur des sites fermés pour des questions de sécurité. Les utilisateurs doivent donc se référer aux horaires des mairies ou encore des maisons de quartier où elles sont installées pour y avoir accès.
"Il y aura toujours les agents d'accueil pour aiguiller les utilisateurs, mais ce ne sont pas leur fonction première", précise la CACL. La communauté d'agglomération a déboursé 114 000 euros pour ces appareils. Un premier pas pour inciter les communes à étendre le dispositif si elles le souhaitent.
Si les communes souhaitent continuer, on va travailler en collaboration avec elles pour déployer d'autres bornes. La première période de test a été très intéressante, mais il y a un gros volet de communication à faire par les collectivités. Il faut que l'information passe et que les gens sachent qu'il y a ces bornes. Un premier bilan sera fait dans six mois. Selon les retours, on verra si on peut les déplacer pour avoir plus de fréquentation.
Christophe CHERICA