Les 6 et 7 octobre se déroule la 10e édition de la célèbre course de pirogues traditionnelles de Guyane.
•
Au fil des ans, cette manifestation est devenue l’un des événements sportif et culturel emblématiques de la Guyane. Au lac Bois Chaudat de Kourou, face au Pôle culturel de la «ville spatiale», on attend cette année 400 participants environ, répartis en 24 équipes, dont 5 féminines, et quelques 5.000 spectateurs.
« Les Maîtres de la pagaie est un évènement fédérateur qui rassemble toutes les communautés de Guyane, et même d’ailleurs, puisque cette année une équipe vient d’Annecy », explique Patrick Deixonne, co-fondateur et directeur de Terre de Jeux, l’association guyanaise qui organise la course. « C’est la première fois qu’une équipe métropolitaine participe à la compétition. Nous espérons qu’il y en aura d’autres et qu’il y aura des échanges réguliers avec la Guyane », précise-t-il. « C’est aussi une manifestation culturelle. Autour du lac il y a des stands d’artisanat, des activités festives, des animations et des spectacles ».
Chaque équipe comporte dix pagayeurs, un barreur, un « rythmeur », et trois remplaçants. « La compétition nécessite de l’endurance, de la cohésion et un entraînement très strict », souligne Loïc Etienne, le directeur de course, assisté de six commissaires. « Le maniement des pagaies exige la maîtrise de certaines techniques. La répartition des pagayeurs est très importante, comme le travail du barreur et celui du rythmeur qui imprime la cadence de la course ». La compétition comprend trois manches réparties sur deux jours, sur le même plan d’eau. Le parcours d’une manche est de 12 km.
La course est devenue monotype en 2008 et cela répond à des caractéristiques techniques très précises. Pour assurer l’égalité entre les équipes, les embarcations sont fabriquées avec un même matériau (la résine Epoxy) sur le modèle des pirogues traditionnelles bushinengué. Leur réalisation est confiée au chantier maritime d’insertion de Kourou, qui emploie des jeunes en difficulté relevant du dispositif de droit commun, sous la direction d’un professeur spécialisé. Le temps de construction d’une pirogue varie entre deux et trois mois, et chaque équipe finance elle-même sa pirogue.
« C’est important pour ces jeunes », insiste Patrick Deixonne, « et il faut souligner l’importance que cette activité peut avoir dans le cadre de leur réinsertion ». Ainsi, certains jeunes en difficulté ayant travaillé sur le chantier dans le passé ont intégré avec succès le lycée professionnel maritime de la Martinique.
Les pagaies, quant à elles, sont fabriquées par des artisans – principalement par l’association Libi Na Wan du village saramaca de Kourou. Pièce centrale de la course, la pagaie, taillée dans du bois, doit être très solide et maniable.
Une fois en possession de leur équipement, en charge pour les compétiteurs de le personnaliser par des peintures et des motifs sculptés. C’est un élément important de la manifestation. Par leurs créations graphiques, ainsi que par leurs maquillages hauts en couleurs et leurs tenues vestimentaires, les équipes affirment leur appartenance culturelle et donnent une identité spécifique à leur participation.
Non par chauvinisme, mais dans une volonté de partage et d’échanges mutuels.
13h00 Ouverture de la manifestation
14h00 Présentation des équipes
14h30 1ere manche
16h00 Concours des équipes sur le podium : élection du plus beau look
18h00 1ere Spéciale
19h30 2e Spéciale
21h00 Spectacles et animations sur le podium
23h00 Fin
Dimanche 7 octobre
08h00 Ouverture du village
08h15 2e manche
09h30 Présentation d’aviron (Aviron Guyanais 973)
10h00 3e manche
11h30 Remise des prix et tirage de la Tombola
14h30 Clôture de la manifestation
« Les Maîtres de la pagaie est un évènement fédérateur qui rassemble toutes les communautés de Guyane, et même d’ailleurs, puisque cette année une équipe vient d’Annecy », explique Patrick Deixonne, co-fondateur et directeur de Terre de Jeux, l’association guyanaise qui organise la course. « C’est la première fois qu’une équipe métropolitaine participe à la compétition. Nous espérons qu’il y en aura d’autres et qu’il y aura des échanges réguliers avec la Guyane », précise-t-il. « C’est aussi une manifestation culturelle. Autour du lac il y a des stands d’artisanat, des activités festives, des animations et des spectacles ».
Chaque équipe comporte dix pagayeurs, un barreur, un « rythmeur », et trois remplaçants. « La compétition nécessite de l’endurance, de la cohésion et un entraînement très strict », souligne Loïc Etienne, le directeur de course, assisté de six commissaires. « Le maniement des pagaies exige la maîtrise de certaines techniques. La répartition des pagayeurs est très importante, comme le travail du barreur et celui du rythmeur qui imprime la cadence de la course ». La compétition comprend trois manches réparties sur deux jours, sur le même plan d’eau. Le parcours d’une manche est de 12 km.
La course est devenue monotype en 2008 et cela répond à des caractéristiques techniques très précises. Pour assurer l’égalité entre les équipes, les embarcations sont fabriquées avec un même matériau (la résine Epoxy) sur le modèle des pirogues traditionnelles bushinengué. Leur réalisation est confiée au chantier maritime d’insertion de Kourou, qui emploie des jeunes en difficulté relevant du dispositif de droit commun, sous la direction d’un professeur spécialisé. Le temps de construction d’une pirogue varie entre deux et trois mois, et chaque équipe finance elle-même sa pirogue.
« C’est important pour ces jeunes », insiste Patrick Deixonne, « et il faut souligner l’importance que cette activité peut avoir dans le cadre de leur réinsertion ». Ainsi, certains jeunes en difficulté ayant travaillé sur le chantier dans le passé ont intégré avec succès le lycée professionnel maritime de la Martinique.
Les pagaies, quant à elles, sont fabriquées par des artisans – principalement par l’association Libi Na Wan du village saramaca de Kourou. Pièce centrale de la course, la pagaie, taillée dans du bois, doit être très solide et maniable.
Une fois en possession de leur équipement, en charge pour les compétiteurs de le personnaliser par des peintures et des motifs sculptés. C’est un élément important de la manifestation. Par leurs créations graphiques, ainsi que par leurs maquillages hauts en couleurs et leurs tenues vestimentaires, les équipes affirment leur appartenance culturelle et donnent une identité spécifique à leur participation.
Non par chauvinisme, mais dans une volonté de partage et d’échanges mutuels.
Programme des Maîtres de la Pagaie (Lac Bois Chaudat, Kourou)
Samedi 6 octobre13h00 Ouverture de la manifestation
14h00 Présentation des équipes
14h30 1ere manche
16h00 Concours des équipes sur le podium : élection du plus beau look
18h00 1ere Spéciale
19h30 2e Spéciale
21h00 Spectacles et animations sur le podium
23h00 Fin
Dimanche 7 octobre
08h00 Ouverture du village
08h15 2e manche
09h30 Présentation d’aviron (Aviron Guyanais 973)
10h00 3e manche
11h30 Remise des prix et tirage de la Tombola
14h30 Clôture de la manifestation