Jean-Yves Le Drian s’est envolé hier vers Paris après son passage en Guyane. Dans un contexte budgétaire contraint, le ministre a rappelé les engagements de l’Etat sur la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche clandestine.
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Un ministre de la défense à l’écoute, déterminé à poursuivre les efforts entrepris mais sans moyens supplémentaires, il faut le souligner.
Une flotte aérienne à bout de souffle
A Maripasoula, le ministre a rappelé son engagement à « garantir l’Etat de droit » et lutter contre l’orpaillage clandestin.
Jean-Yves Le Drian l’a rappelé, la Guyane a récupéré ces derniers mois des moyens aériens des Antilles selon une décision du précédent gouvernement. Trois avions Casa sont désormais basés en Guyane, mais avec des missions prévues également aux Antilles et deux hélicoptères Puma sont également arrivés en juin de Martinique. Seulement, un des quatre Pumas guyanais est reparti vers l’hexagone et ces machines vieilles de quarante ans sont à bout de souffle.
Actuellement, trois des cinq engins sont en panne et les autres peu disponibles. En moyenne, pour une heure de vol, il faut compter onze heures de maintenance.
Un bateau remonte filets
Sur la pêche clandestine, Jean-Yves Le Drian à confirmer la mise en service prochaine d’un bateau remonte-filets pour enlever de la mer les filets des pêcheurs illégaux. Une décision prise en juillet qui devrait être effective d’ici l’an prochain le temps nécessaire à la construction d’un navire adapté à la Guyane.
Par contre pas de réponse ministérielle à la question du Fonds Mondial pour la Nature : pourquoi n’y a t-il pas de bases navales sur le Maroni et l’Oyapock, portes d’entrée des clandestins dans les eaux guyanaises ?
Il n’y aura pas de déclaration, nous a précisé la communication du ministre après la visite de la base navale de Dégrad Des Cannes hier après-midi. Une visite fermée à la presse.
Une flotte aérienne à bout de souffle
A Maripasoula, le ministre a rappelé son engagement à « garantir l’Etat de droit » et lutter contre l’orpaillage clandestin.
Jean-Yves Le Drian l’a rappelé, la Guyane a récupéré ces derniers mois des moyens aériens des Antilles selon une décision du précédent gouvernement. Trois avions Casa sont désormais basés en Guyane, mais avec des missions prévues également aux Antilles et deux hélicoptères Puma sont également arrivés en juin de Martinique. Seulement, un des quatre Pumas guyanais est reparti vers l’hexagone et ces machines vieilles de quarante ans sont à bout de souffle.
Actuellement, trois des cinq engins sont en panne et les autres peu disponibles. En moyenne, pour une heure de vol, il faut compter onze heures de maintenance.
Un bateau remonte filets
Sur la pêche clandestine, Jean-Yves Le Drian à confirmer la mise en service prochaine d’un bateau remonte-filets pour enlever de la mer les filets des pêcheurs illégaux. Une décision prise en juillet qui devrait être effective d’ici l’an prochain le temps nécessaire à la construction d’un navire adapté à la Guyane.
Par contre pas de réponse ministérielle à la question du Fonds Mondial pour la Nature : pourquoi n’y a t-il pas de bases navales sur le Maroni et l’Oyapock, portes d’entrée des clandestins dans les eaux guyanaises ?
Il n’y aura pas de déclaration, nous a précisé la communication du ministre après la visite de la base navale de Dégrad Des Cannes hier après-midi. Une visite fermée à la presse.