Le deuxième puits d’exploration pétrolière sur un gisement au large de la Guyane , dont le forage a commencé en juillet, a essuyé un échec, a écrit mardi le Bulletin de l’industrie pétrolière (BIP).
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"Si l’annonce par Shell Exploration-Production France n’est attendue que vers le milieu du mois, il semble bien que le deuxième forage d’exploration réalisé sur le permis de Guyane Maritime se révèle un échec", croit savoir le quotidien spécialisé. "Selon nos informations, le puits GM-ES-2 commencé le 6 juillet dernier (...) n’a en effet pas rencontré d’hydrocarbures", a-t-il relevé.
La découverte de pétrole au large de la Guyane avait eu lieu en 2011, lorsqu’un premier forage du britannique Tullow Oil avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d’eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l’océan). Sur la base de ce forage, Shell avait dit espérer un gisement d’au moins 300 millions de barils de brut.
Une porte-parole de Shell France, la filiale du géant anglo-néerlandais, avait précisé en juillet que le lieu du deuxième forage était identique au premier afin de confirmer la découverte. Un autre devait suivre à quelques kilomètres en 2012 puis deux autres en 2013, avait-elle précisé.
Shell est devenu en février l’opérateur de ce permis d’exploration dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%) et le français Total (25%). Restent 2,5% que se partagent à 50% Northern Petroleum et sa compatriote Wessex.
Après un bras de fer avec l’ex-ministre de l’Ecologie Nicole Bricq, qui avait annoncé vouloir "remettre à plat" tous les permis d’exploration pétrolière, Shell a obtenu fin juin deux arrêtés préfectoraux l’autorisant à lancer sa campagne de forage. Lors d’un remaniement critiqué par les écologistes, Mme Bricq avait été remplacée par Delphine Batho.
Quatre recours administratifs ont été déposés en juillet contre les arrêtés préfectoraux autorisant la reprise des forages.
La découverte de pétrole au large de la Guyane avait eu lieu en 2011, lorsqu’un premier forage du britannique Tullow Oil avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d’eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l’océan). Sur la base de ce forage, Shell avait dit espérer un gisement d’au moins 300 millions de barils de brut.
Une porte-parole de Shell France, la filiale du géant anglo-néerlandais, avait précisé en juillet que le lieu du deuxième forage était identique au premier afin de confirmer la découverte. Un autre devait suivre à quelques kilomètres en 2012 puis deux autres en 2013, avait-elle précisé.
Shell est devenu en février l’opérateur de ce permis d’exploration dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%) et le français Total (25%). Restent 2,5% que se partagent à 50% Northern Petroleum et sa compatriote Wessex.
Après un bras de fer avec l’ex-ministre de l’Ecologie Nicole Bricq, qui avait annoncé vouloir "remettre à plat" tous les permis d’exploration pétrolière, Shell a obtenu fin juin deux arrêtés préfectoraux l’autorisant à lancer sa campagne de forage. Lors d’un remaniement critiqué par les écologistes, Mme Bricq avait été remplacée par Delphine Batho.
Quatre recours administratifs ont été déposés en juillet contre les arrêtés préfectoraux autorisant la reprise des forages.