Le secteur de la pêche serait au bord du gouffre. Les pêcheurs appellent à l’aide, les fonds des eaux territoriales pillés par les illégaux ne permettent plus de remplir les cales des bateaux. Endettés et pris à la gorge, ils réclament la mise en place d'un plan d’aide d’urgence.
"Je suis pris à la gorge" dit José Achille, patron de pêche et il ne serait pas le seul dans cette situation. Les pêcheurs n'en peuvent plus, depuis des mois les campagnes de pêche sont infructueuses, elles ne remplissent pas les cales des bateaux et ne compensent plus les dépenses engagées pour les faire. Les armateurs ont du mal à payer leurs employés et à approvisionner les usiniers. La filière pêche traverse une mauvaise passe.
Pour les pêcheurs, pas de doute, le pillage systématiques des eaux territoriales par les navires étrangers en situation illégale est la cause directe de leurs malheurs. Ils veulent que l'Etat s'emploie à une suppression totale de la pêche étrangère illégale. Le syndicat PAPAP (Syndicat des Pêcheurs et Armateurs de la pêche artisanale au Poisson de Guyane) réuni ce matin pour une conférence de presse demande aux autorités de les aider et de mettre en place un plan d'urgence pour apurer leur dette qui s'élèverait à 3 millions d'euros.
Le reportage de Roland Pidéri et Eric Boutin
Pour les pêcheurs, pas de doute, le pillage systématiques des eaux territoriales par les navires étrangers en situation illégale est la cause directe de leurs malheurs. Ils veulent que l'Etat s'emploie à une suppression totale de la pêche étrangère illégale. Le syndicat PAPAP (Syndicat des Pêcheurs et Armateurs de la pêche artisanale au Poisson de Guyane) réuni ce matin pour une conférence de presse demande aux autorités de les aider et de mettre en place un plan d'urgence pour apurer leur dette qui s'élèverait à 3 millions d'euros.
Le reportage de Roland Pidéri et Eric Boutin