Gauthier Horth, président de la fédération des opérateurs miniers de Guyane l’annonçait ce matin sur guyane 1ère la radio, les opérateurs miniers rejoignent le mouvement de la pêche.Ils empêchent toutes les entrées de la Préfecture. Un blocage qui pourrait s’éterniser dans le temps.
Les opérateurs s’annoncent aussi déterminés que les pêcheurs à obtenir du gouvernement des réponses rapides pour arrêter le pillage des ressources du pays. « Nous invitons le ministre du redressement productif à une réunion lundi en Guyane » déclarait Gauthier Horth ce matin. Les miniers emboitent le pas des pêcheurs et décident que le rapport de force avec l’Etat pour obtenir des réponses à leurs revendications doit se tenir sur leur terrain en Guyane. Depuis 2h ce mercredi, ils sont postés avec leurs pelles mécaniques devant toutes entrées de la préfecture. Pour la Fedomg, il est temps que l’Etat prenne des mesures d’urgence.
Le conseil régional en séance plénière ce matin a adopté à l'unanimité une motion de soutien aux professionnels qui sera envoyée au plus haut niveau de l'Etat. Une démarche similaire tenue la veille par le Conseil Municipal de Matoury.
Peut-être qu’une véritable course contre le temps a commencé dans les différents ministères pour trouver des solutions satisfaisantes. Le carnaval s’achève dans une semaine. La population qui s’est montrée solidaire de ces mouvements pourrait alors s’associer d’une manière plus active aux différents mouvements de grève qui éclatent en Guyane.
Reportage de Thierry Stampfler
Des actions à fort symbolisme
Cette mobilisation musclée rejoint très clairement celle des pêcheurs entamés depuis près d’une semaine. Les négociations parisiennes devraient s’accélérer. Le symbolisme des blocages organisés par les pêcheurs et les miniers est marquant : la préfecture représentation de l’Etat français paralysée, le consulat du Brésil émanation diplomatique neutralisé et également depuis ce matin le consulat du Surinam rendu inaccessible.Le conseil régional en séance plénière ce matin a adopté à l'unanimité une motion de soutien aux professionnels qui sera envoyée au plus haut niveau de l'Etat. Une démarche similaire tenue la veille par le Conseil Municipal de Matoury.
Peut-être qu’une véritable course contre le temps a commencé dans les différents ministères pour trouver des solutions satisfaisantes. Le carnaval s’achève dans une semaine. La population qui s’est montrée solidaire de ces mouvements pourrait alors s’associer d’une manière plus active aux différents mouvements de grève qui éclatent en Guyane.
Reportage de Thierry Stampfler