Le ministre qui représentait la France aux obsèques de Hugo Chávez aurait "dérapé" en faisant un rapprochement entre Chavez et de Gaulle puis Léon Blum. Depuis la classe politique est en ébullition et certains réclament même la tête du ministre.
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Des hommes qui ont changés les institutions et fait en sorte de changer la vie des plus démunis, voilà ce à quoi Victorin Lurel pensait quand il a fait cette comparaison, mais il faut un rien pour qu’une grande partie de la classe politique nationale s’acharne, au point de qualifier sa nouvelle tête de turc, Victorin Lurel, de "sous ministre".
Du coup dans la zone Caraïbe / Amérique du sud, la défense du ministre est quasi unanime. C’est ainsi que le Parti Socialiste Guyanais estime que « les politiques français n’ont rien compris à l’Amérique du sud ».
Jean-Claude Williams, professeur de sciences politiques à l’UAG (l'université des Antilles et de la Guyane), fait de son côté la démonstration que si Chavez était autoritaire, il n’est pas un dictateur. « La dictature se repère, ecrit-il, à l’absence des principales libertés individuelles et collectives ainsi qu’au mode de désignation des dirigeants ».
Au final, tout ce qui se passe autour des propos de Victorin Lurel ne dénote-il pas simplement d’un regard différent de part et d’autre, d’une perception des choses différente à cause de réalités de départ très éloignées… trop éloignées?...