La situation s'est calmée à Maripasoula, hier au soir les garimpeiros qui étaient à l'isolement, ont quitté le centre de santé pour se rendre sur la rive surinamaise au lieu dit New Albina.
Il n'y a plus de garimpeiros au centre de santé de Maripasoula depuis mercredi soir.
Leur état de santé s'étant amélioré, les garimpeiros qui souffraient de la grippe h1N1 et d'une gastro entérite aigue ont traversé le fleuve pour se rendre juste en face à New Albina. Un grand village où se multiplient l'habitat, des commerces et des hôtels. Une véritable zone de transit pour les orpailleurs clandestins. Les convalescents vont certainement y reprendre quelques forces avant de repartir dans la forêt en direction des sites d'orpaillage illégaux. Aucun autre malade n'est parvenu depuis dans la commune du fleuve Maroni
L'équipe médicale diligentée sur place, hier soir en renfort par les autorités, un médecin et trois infirmiers a repris elle aussi la direction de Cayenne.
La situation est donc revenue au calme à Maripasoula. Toutefois les habitants sont excédés d'avoir à subir constamment les effets de l'orpaillage illégal. Notamment ils s'insurgent contre le manque de communication qui a prévalu dans la gestion de cette crise sanitaire et ne veulent en aucun cas que des bâtiments publics soient réquisitionnés pour gérer ce genre de situation. Ils avaient suggéré l'utilisation d'un camp militaire proche. Un collectif pour le droit à la santé s'est monté et a organisé, ce midi, un rassemblement sur la place des fêtes pour en parler.
Si le maire Tobi Bala n'a toujours pas réagi publiquement, le conseiller général de Maripasoula, Claude Djani s'est résolument opposé à une quelconque réquisition dans la commune et suivant sa population a proposé l'aménagement d'un camp militaire.
Les garimpeiros repartis vers la clandestinité
Leur état de santé s'étant amélioré, les garimpeiros qui souffraient de la grippe h1N1 et d'une gastro entérite aigue ont traversé le fleuve pour se rendre juste en face à New Albina. Un grand village où se multiplient l'habitat, des commerces et des hôtels. Une véritable zone de transit pour les orpailleurs clandestins. Les convalescents vont certainement y reprendre quelques forces avant de repartir dans la forêt en direction des sites d'orpaillage illégaux. Aucun autre malade n'est parvenu depuis dans la commune du fleuve MaroniL'équipe médicale diligentée sur place, hier soir en renfort par les autorités, un médecin et trois infirmiers a repris elle aussi la direction de Cayenne.
Une population calmée mais inquiète
La situation est donc revenue au calme à Maripasoula. Toutefois les habitants sont excédés d'avoir à subir constamment les effets de l'orpaillage illégal. Notamment ils s'insurgent contre le manque de communication qui a prévalu dans la gestion de cette crise sanitaire et ne veulent en aucun cas que des bâtiments publics soient réquisitionnés pour gérer ce genre de situation. Ils avaient suggéré l'utilisation d'un camp militaire proche. Un collectif pour le droit à la santé s'est monté et a organisé, ce midi, un rassemblement sur la place des fêtes pour en parler.Si le maire Tobi Bala n'a toujours pas réagi publiquement, le conseiller général de Maripasoula, Claude Djani s'est résolument opposé à une quelconque réquisition dans la commune et suivant sa population a proposé l'aménagement d'un camp militaire.