La semaine nationale de l'artisanat vient tout juste de s'achèver. Plusieurs visites de terrain au sein des entreprises étaient organisées mais également des débats. Beaucoup des futurs artisans choisissent aujourd'hui le statut d'auto-entrepreneur dans le département.
La tendance est si lourde que, sur la trentaine de nouveaux artisans déclarée chaque mois au sein du centre de formalité de la Chambre de métiers et de l'artisanat, près d'une vingtaine opte pour le statut d'auto-entrepreneur. La raison est simple à comprendre, le statut créé en 2004 est si souple, que même la formation de gestion, obligatoire pour s'inscrire à la Chambre de métiers n'est pas nécessaire pour les artisans désireux de se lancer en auto-entreprise. Une facilité qui a son inconvénient. Les futurs entrepreneurs oublient du coup trop vite, les notions importantes pour la
réussite de leur projet, de la base de la gestion à la nécessité de connaitre parfaitement leur marché. Hervé Darivon est en charge du service économique de la Chambre de métiers, et s'il n'y a pas d'obligation légale, cette année l'institution "insiste fortement pour que chacun suivent cette formation, qui est plutôt bien acceptée" nous confie ce dernier.
Le rêve de la gratuité
Une cession de formation spécifique aux futurs auto-entrepreneurs a ainsi été mis en place, elle dure une journée normalement et a été condensé dans le cadre de la semaine de l'artisanat à cinq heures. Pour le formateur Myrtho Cecilon qui accompagne tout au long de l'année les entreprises, il faut casser les idées reçues. "Certains s'imaginent que tout est gratuit, c'est absolument faux, l'auto-entrepreneur à des charges à payer, il y a des choix fiscaux à faire", insiste Myrtho Cecilon qui accueille parfois des auto-entrepreneurs surpris quelques mois après le début de leur activité.
Le secteur du bâtiment, gros pourvoyeur de main d'oeuvre n'échappe pas à la vague de succès que connait ce statut en Guyane -déjà une entreprise créée sur deux. En 2011, 43% des entreprises dans le secteur de la construction avaient choisi le statut d'auto-entrepreneur, elles sont un peu moins de 60% en 2012. Terry Bossou, son CAP d'électricité en poche participait à la formation pour les artisans désireux de se lancer en tant qu'auto-entrepreneur. À 21 ans, son leimotiv est de se mettre à son compte. Ce statut est pour lui la façon la plus rapide d'y arriver, "c'est bien plus facile que les démarches pour l'obtention de la carte d'artisan" avoue t-il un peu gêné. Le futur entrepreneur admet toutefois avoir lui aussi sous-estimé l'importance d'anticiper ses charges, d'autant que ces dernières ont augmenté depuis le début de l'année 2013.
L'enjeu reste bien entendu d'être le mieux préparé possible quand on sait que chaque année près de 60% de la masse des entreprises créées au sein du centre de formalité de la Chambre de métiers seront radiées faute de viabilité.
Le rêve de la gratuité
Une cession de formation spécifique aux futurs auto-entrepreneurs a ainsi été mis en place, elle dure une journée normalement et a été condensé dans le cadre de la semaine de l'artisanat à cinq heures. Pour le formateur Myrtho Cecilon qui accompagne tout au long de l'année les entreprises, il faut casser les idées reçues. "Certains s'imaginent que tout est gratuit, c'est absolument faux, l'auto-entrepreneur à des charges à payer, il y a des choix fiscaux à faire", insiste Myrtho Cecilon qui accueille parfois des auto-entrepreneurs surpris quelques mois après le début de leur activité.
Le secteur du bâtiment, gros pourvoyeur de main d'oeuvre n'échappe pas à la vague de succès que connait ce statut en Guyane -déjà une entreprise créée sur deux. En 2011, 43% des entreprises dans le secteur de la construction avaient choisi le statut d'auto-entrepreneur, elles sont un peu moins de 60% en 2012. Terry Bossou, son CAP d'électricité en poche participait à la formation pour les artisans désireux de se lancer en tant qu'auto-entrepreneur. À 21 ans, son leimotiv est de se mettre à son compte. Ce statut est pour lui la façon la plus rapide d'y arriver, "c'est bien plus facile que les démarches pour l'obtention de la carte d'artisan" avoue t-il un peu gêné. Le futur entrepreneur admet toutefois avoir lui aussi sous-estimé l'importance d'anticiper ses charges, d'autant que ces dernières ont augmenté depuis le début de l'année 2013.
L'enjeu reste bien entendu d'être le mieux préparé possible quand on sait que chaque année près de 60% de la masse des entreprises créées au sein du centre de formalité de la Chambre de métiers seront radiées faute de viabilité.
Pour en savoir plus sur le statut d'auto-entrepreneur rendez vous ici.
La Chambre de métiers et de l'artisanat de la Guyane.