A la fin du conflit de la pêche de février 2013, il était convenu de rencontres régulières entre les pêcheurs et la préfecture pour mesurer les avancées des mesures de lutte contre la pêche illicite. La réunion de mardi était la première de ces points d'étapes.
Durant cette réunion le préfet de Région Denis Labbée a fait le point sur l'action de contrôle de la marine nationale pendant deux mois contre les pêcheurs illégaux. Une action qui a semble t-il porté ses fruits d'autant qu'elle a bénéficié d'une collaboration des autorités brésiliennes, plusieurs tapouilles ont été saisies, certaines détruites, d'autres reconduites hors des eaux territoriales. Le préfet a également présenté le plan de lutte global 2013 contre la pêche illégale.
Les pêcheurs ont accueilli calmement ces nouvelles. Pour l'instant les illégaux sont effectivement moins nombreux en mer mais comme le rappelle le président du Comité Régional des pêches, Jocelyn Médaille c'est une accalmie de circonstance car la saison de la pêche n'a pas encore démarré.
Le préfet a annoncé un durcissement des méthodes de contrôle en rapport avec les intimidations des pêcheurs étrangers. Des tirs de sommation voire plus sont désormais envisageables. La marine qui va assurer 280 jours de surveillance et accroître ainsi sa présence en mer a une feuille de route drastique.
Les pêcheurs locaux ne s'illusionnent pas, ils savent que les illégaux vont s'adapter, ils ont déjà commencé en menant désormais des campagnes de pêche la nuit.
A l'issue de leur conflit de février, les pêcheurs ont obtenu le déblocage d'un fonds de 1 880 000€ sur lequel 180 000 ont été versé d'urgence pour couvrir le besoin immédiat en carburant, en glace et en vivres des petits armateurs notamment. Actuellement un travail de montage de dossiers au cas par cas s'effectue sur les besoins afin de répartir la somme restante. Quant à la dette sociale, la même méthode d'étude personnalisée suit son cours pour un apurement progressif.
Des partenaires comme la société Shell et le Centre Spatial Guyanais ont été sollicités par l'Etat pour un déblocage de fonds de 900 000€ pour Shell et 800 000€ pour le CSG. Ce dernier demandant la cessation des activités de la pêche durant les campagnes de tirs, ce qui induit un manque à gagner pour les pêcheurs.
Shell a versé 170 000€ pour permettre l'amélioration de la motorisation de certaines embarcations, le CSG n'a pas encore répondu..
En attendant les conditions climatiques ne permettant les sorties en mer, il y a peu de poissons sur les étals, au grand dam de la population et des pêcheurs.
Le reportage de Jocelyne Helgoualch et Emilie Denis
Les pêcheurs ont accueilli calmement ces nouvelles. Pour l'instant les illégaux sont effectivement moins nombreux en mer mais comme le rappelle le président du Comité Régional des pêches, Jocelyn Médaille c'est une accalmie de circonstance car la saison de la pêche n'a pas encore démarré.
Le préfet a annoncé un durcissement des méthodes de contrôle en rapport avec les intimidations des pêcheurs étrangers. Des tirs de sommation voire plus sont désormais envisageables. La marine qui va assurer 280 jours de surveillance et accroître ainsi sa présence en mer a une feuille de route drastique.
Les pêcheurs locaux ne s'illusionnent pas, ils savent que les illégaux vont s'adapter, ils ont déjà commencé en menant désormais des campagnes de pêche la nuit.
Une filière en grande difficulté
A l'issue de leur conflit de février, les pêcheurs ont obtenu le déblocage d'un fonds de 1 880 000€ sur lequel 180 000 ont été versé d'urgence pour couvrir le besoin immédiat en carburant, en glace et en vivres des petits armateurs notamment. Actuellement un travail de montage de dossiers au cas par cas s'effectue sur les besoins afin de répartir la somme restante. Quant à la dette sociale, la même méthode d'étude personnalisée suit son cours pour un apurement progressif.Des partenaires comme la société Shell et le Centre Spatial Guyanais ont été sollicités par l'Etat pour un déblocage de fonds de 900 000€ pour Shell et 800 000€ pour le CSG. Ce dernier demandant la cessation des activités de la pêche durant les campagnes de tirs, ce qui induit un manque à gagner pour les pêcheurs.
Shell a versé 170 000€ pour permettre l'amélioration de la motorisation de certaines embarcations, le CSG n'a pas encore répondu..
En attendant les conditions climatiques ne permettant les sorties en mer, il y a peu de poissons sur les étals, au grand dam de la population et des pêcheurs.
Le reportage de Jocelyne Helgoualch et Emilie Denis