"Les faux papas chinois", délibéré le 8 octobre

Délibéré attendu le 8 octobre dans l’affaire des « faux papas chinois ». Le procès s’est achevé hier, après trois jours d’audience. Le procureur a requis l’abandon des poursuites pour « association de malfaiteurs » et « bande organisée », ce qui a limité les peines requises.
Au 3ème et dernier jour du procès hier, le procureur a notamment requis de deux à six mois de prison ferme à l’encontre de cinq prévenus, deux anciens agents de la préfecture et de la mairie de Kourou, et trois commerçants chinois de Cayenne. 


Les réquisitions du parquet

Pour Omar Hersi, ancien fonctionnaire de la préfecture et José Mariema, ex agent de la mairie de Kourou,  le procureur requiert six mois de prison ferme, six mois avec sursis, 50 000€ d’amende et 5 ans d'interdiction d'exercer dans la fonction publique
Le parquet requiert 2 à 4 mois de prison ferme et jusqu’à 10 000€ d’amende pour trois commerçants chinois qui reconnaissent un rôle d’interprètes mais pas plus.
Pour les 11 auteurs de fausses reconnaissances d’enfants, le parquet requiert 2 mois avec sursis et une interdiction de territoire d’un an. Les faux papas doivent aussi rembourser les prêts contractés auprès de compatriotes pour réunir les 35 000€. Le prix des titres de séjour litigieux, non renouvelés après cette affaire.
Des peines de 2 à 4 mois avec sursis et des amendes de 2 à 5 000€ ont été requises pour trois autres prévenus, une femme auteur d’un mariage blanc, une employée de la mairie de Kourou et un intermédiaire kouroucien.  
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont dénoncé les carences de l’enquête et la longueur anormale de l’instruction qui a duré six ans.

Il faut maintenant attendre le délibéré du 8 octobre pour connaître les condamnations.