Les miniers légaux souhaitent des sites d'orpaillage plus accessibles

Comme promis au mois de février après d'âpres négociations entre l'Etat et la FEDOMG,  le préfet a entamé les procédures de rétrocession des sites d'orpaillage illégaux aux opérateurs miniers légaux. Mais ces sites trop éloignés ne semblent pas convenir aux orpailleurs locaux. 
Au mois de février, les miniers avait mené un mouvement pour obtenir entre autres revendications : la réinstallation immédiate de légaux sur les sites d'orpaillage débarrassés des illégaux. La procédure est aujourd'hui dans sa phase opérationnelle et il n'y a pas de réelle entente entre Gauthier Horth président de la FEDOMG et le Préfet. Point d'achoppement : les propositions de l'état qui concernent 8 sites qui ont fait l'objet d'opérations Harpie et sont aujourd'hui'hui libres d'accès. Parmi ces zones celle de Grande Usine vers Camopi, pas facile d'accès, très éloignée et qui demande de gros investissements pour l'extraction. Un gisement pourtant riche qui n'a pas trouvé preneur. Seuls dix opérateurs miniers se sont manifestés jusqu'à présent, sur les 30 recensés et ils se sont positionnés sur de sites plus rapprochés près de Saül. Une discordance qui agace des deux côtés. Cependant le Préfet Eric Spitz qui rappelle que ces sites ont été choisis avec la collaboration de la FEDOMG, se dit prêt à revoir l'attribution des zones.
Pour l'instant les opérations de récupération des sites d'orpaillage n'ont pas encore profité aux opérateurs légaux.

Reportage Claire Giroud et Kessy Weishaupt