Gabriel Serville, un tribune choc dans le Nouvel Observateur

Violence et criminalité : La Guyane fait pire que Marseille, mais personne n’en parle. Ce n’est pas le titre racoleur d’un nouveau magazine présentant la Guyane comme un coupe-gorge. C’est le titre d’une tribune du Nouvel Observateur écrite par Gabriel Serville.
Le député de la Guyane s’insurge et reprend l’argumentaire de certains élus Guadeloupéens : la presse et les élus nationaux font grand cas de Marseille et des règlements de compte et des roms mais personne ne dit rien de la situation guyanaise.


Un titre choc

Une Guyane « nouveau far-west français », Gabriel SERVILLE regrette l’image, mais lui trouve des fondements.
Le député appuie ses dires d’un constat : la criminalité augmente. Et elle est plus forte chez nous que dans le sud est de la France.
Le taux d’homicides volontaires est de 10.2 pour 100 000 habitants chez nous, contre 2.8 dans les Bouches du Rhône, le département de Marseille. Et Gabriel SERVILLE met en parallèle le grand banditisme qui sévit à Marseille, avec son lot de règlements de comptes et l’orpaillage clandestin, avec ses trafics, sa violence et ses atteintes à l’environnement.
2ème argument : La population roms est estimée à 15 000 en France métropolitaine, peuplée de 62 millions d’habitants, les garimpeiros sont aussi nombreux chez nous,15 000 sauf que les Guyanais ne sont que 250 000.
Bref, pour Gabriel SERVILLE, la Guyane a de nombreux atouts : le spatial, la biodiversité, l’or, le pétrole, la jeunesse.  Mais tout cela est gâché par les garimpeiros et visiblement, ça n’émeut ni les médias nationaux, ni les politiques.
 En conclusion de cette tribune, Gabriel SERVILLE demande une réaction, et une action pour que la Guyane puisse se développer sereinement.