L'orpaillage clandestin ne faiblit pas sur le territoire du Parc Amazonien, les chantiers alluvionnaires illégaux sont passés de 76 à 101 et les zones de puits de 26 à 32. Le dispositif Harpie sensé éradiquer le phénomène semble dépassé ce que réfute le général Lucas, commandant de la gendarmerie.
Mardi lors de la mise en place du nouveau conseil d'administration du Parc Amazonien, des relevés confidentiels réalisés par les services du parc ont démontré que les activités d'orpaillage illégal étaient reparties à la hausse à l'intérieur du parc national et dans d'autres zones de la région. Ces huit derniers mois les chantiers alluvionnaires illégaux sont passés de 76 à 101 et les zones de puits de 26 à 32. Une situation extrêmement inquiétante qui soucie les responsable du parc comme les mouvements associatifs.
Interrogé ce matin, le commandant de la gendarmerie en Guyane le général Lambert Lucas a minimisé ce constat. Selon lui en 2008 au début de l'opération Harpie, la situation de l'orpaillage illégal était bien plus mauvaise qu'elle ne l'est actuellement. Les opérations Harpie évoluent, actuellement les forces armées ne sont plus sur un mode statique à attendre les illégaux sur des barrages, l'armée mènent des actions davantage mobiles qui correspondent mieux à la réalité du terrain et permettent d'obtenir davantage de résultats.
Mais force est de constater que cette lutte contre l'orpaillage illégal ne donne pas les résultats escomptés. Le Maroni et ses affluents, la Mana, l'Approuague continuent d'être des lieux de passage des orpailleurs en presque totale impunité. Si Harpie évolue et devient plus mobile, pour les populations directement concernées qui en subissent les effets de plein fouet, son efficacité ne se montre pas au grand jour.
Des manifestations de protestation se préparent et devraient se dérouler durant le court séjour du président de la République au mois de décembre.
Le général Lambert Lucas interviewé en radio par Charly Torrès
Les forces armées adaptent leur stratégie de lutte
La gendarmerie a également présenté, à huit-clos devant les administrateurs un bilan de son action de terrain notamment dans le cadre du dispositif Harpie. Une présentation qui a mis en avant les limites du système répressif actuel.Interrogé ce matin, le commandant de la gendarmerie en Guyane le général Lambert Lucas a minimisé ce constat. Selon lui en 2008 au début de l'opération Harpie, la situation de l'orpaillage illégal était bien plus mauvaise qu'elle ne l'est actuellement. Les opérations Harpie évoluent, actuellement les forces armées ne sont plus sur un mode statique à attendre les illégaux sur des barrages, l'armée mènent des actions davantage mobiles qui correspondent mieux à la réalité du terrain et permettent d'obtenir davantage de résultats.
Mais force est de constater que cette lutte contre l'orpaillage illégal ne donne pas les résultats escomptés. Le Maroni et ses affluents, la Mana, l'Approuague continuent d'être des lieux de passage des orpailleurs en presque totale impunité. Si Harpie évolue et devient plus mobile, pour les populations directement concernées qui en subissent les effets de plein fouet, son efficacité ne se montre pas au grand jour.
Des manifestations de protestation se préparent et devraient se dérouler durant le court séjour du président de la République au mois de décembre.
Le général Lambert Lucas interviewé en radio par Charly Torrès