L'intersyndicale du PUG et le collectif des étudiants ne comprennent pas la décision de l''administratrice provisoire Anne Corvel de relancer le conseil d'administration de l'IESG, Ils veulent la constitution immédiate du directoire comme au prévu au protocole de fin de grève du 11 novembre.
Trois semaines après le conflit de l'UAG, alors que les cours ont repris au campus du pôle Guyane dans une ambiance de travail jugée plutôt bonne, un premier couac se fait jour. La semaine dernière Anne Corval, la vice-présidente, a annoncé son souhait de convoquer le Conseil d'Administration de l'Institut de l'Enseignement Supérieur Guyanais. Une annonce que n'approuve pas les membres de l'intersyndicale. En effet selon eux, l'article 2 du protocole de fin grève prévoit la mise en place d'un directoire pour assister la directrice du Pôle Universitaire de Guyane. Il n'est pas fait mention de ce conseil d'administration. Un conseil, font-ils remarquer, dont la moitié des membres y compris son président a démissionné ce qui de fait le rend inopérant.
L'intersyndicale qui donnait ce matin une conférence de presse a laissé un délai de 3 jours à Anne Corval pour lui apporter une réponse satisfaisante.
Le reportage de Nikerson Perdius et Abel Parnasse
Un directoire selon les termes du protocole
L'intersyndicale et les étudiants réagissent donc et demande à Anne Corval de respecter les termes du protocole de fin de grève qui prévoit dans son article 2 la constitution : "d'un directoire avec la concertation de l'ensemble des organisations syndicales représentatives des enseignants-chercheurs, des personnels administratifs et des étudiants. Ses membres seront des personnes appartenant à la communauté universitaire reconnues pour leurs compétences et leurs qualités déontologiques. Il veillera au respect et à la mise en oeuvre des nouvelles dispositions concernant le pôle universitaire guyanais".L'intersyndicale qui donnait ce matin une conférence de presse a laissé un délai de 3 jours à Anne Corval pour lui apporter une réponse satisfaisante.
Le reportage de Nikerson Perdius et Abel Parnasse