Guyanet, société de nettoyage, dénonce le non respect des procédures du code des marchés publiques par le Centre Hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne et soulève un problème de salubrité publique. Des accusations aussitôt démenties par le CHAR dans un communiqué.
Les relations entre Guyanet et le CHAR se sont nettement dégradées ces derniers jours. Olivier Gomila, directeur général de la société de bio-nettoyage, a entamé un bras de fer avec le centre hospitalier : il dénonce régulièrement le non respect des procédures du code des marchés publics.
Reportage de J. Constant Damprobe et Elise Ramirez.
L'entretien du pôle femmes-enfants
La société Guyanet a décidé d'interpeller le tribunal administratif, la préfecture, l'agence régionale de santé et la direction du travail sur la durée des contrats signés entre les prestataires de nettoyage et le centre hospitalier. Selon Olivier Gomila les durées des prestations seraient d'un mois au lieu des 3 à 5 ans requis par la réglementation. Il estime ainsi que la situation des employés devient plus précaire et que cela pose un problème quand à la salubrité de l'infrastructure. Le président général de Guyanet affirme que des investissements à hauteur de 70 000 euros sont nécessaires pour assurer un service de qualité mais que la durée de ces contrats ne permettent pas d'envisager de telles dépenses sur une période si courte.Un démenti officiel publié par le CHAR
Dans un communiqué le Centre hospitalier considère les propos d'Olivier Gomila comme diffamatoires. Ce dernier n'aurait pas supporté que le contrat de nettoyage du pôle femmes-enfants soit attribué à un autre prestataire jugé "compétent et qualifié". Il n'y aurait donc aucune atteinte à la salubrité publique. Par ailleurs il est indiqué qu'il y a moins de 2 procédures qui font l’objet d’une annulation par le juge administratif en raison d’irrégularités alors que le CHAR en passe en moyenne 150 chaque année.Reportage de J. Constant Damprobe et Elise Ramirez.
Le communiqué du CHAR :