Mi- mars, 24 cas de chikungunya recensés en Guyane. L'épidémie s'installe dans notre région et plus que jamais la vigilance est de mise rappelle l'Agence Régionale de la Santé.
Le communiqué de l'ARS confirme l'installation de l'épidémie de chikungunya sur le territoire guyanais. Il indique que 24 cas ont été confirmés et 2 autres cas sont considérés comme probables biologiquement.Sur ces 26 cas, 9 concernent des personnes de retour des Antilles, et les 17 autres personnes se sont contaminées en Guyane. Parmi celles-ci, 16 l’ont été sur Kourou et une sur Macouria.
Sur ce point, Sandrine Chantilly, directrice du service démoustication et des actions sanitaires au Conseil Général rappelle " l'épidémie démarre dans des proportions raisonnables, grâce à la forte mobilisation des autorités associées à la population. L'extansion des cas se fait de manière modérée au regard de l'évolution exponentielle qu'a connu la Martinique.Un mois après l'apparition des cas à la cité 205 à Kourou, l'explosion aurait pu être considérable. Mais la réaction immédiate et conjointe de l'ARS, du conseil général, de la mairie, du bailleur social et la prise de conscience de la population en actions de pulvérisation, évacuation de déchets et cantonnement des personnes atteintes a porté ses fruits".
- Éviter de se faire piquer par des moustiques notamment en journée
- Utiliser des répulsifs
- Porter des vêtements longs
- Reconnaître des symptômes alarmants :
Une épidémie encore sous contrôle
Des chiffres qui incitent à la vigilance mais qui montrent que les mesures préventives prises dès l'annonce de l'épidémie en Martinique au mois de décembre pour circonvenir le phénomène en Guyane ont jusqu'à présents montré leur efficacité.Sur ce point, Sandrine Chantilly, directrice du service démoustication et des actions sanitaires au Conseil Général rappelle " l'épidémie démarre dans des proportions raisonnables, grâce à la forte mobilisation des autorités associées à la population. L'extansion des cas se fait de manière modérée au regard de l'évolution exponentielle qu'a connu la Martinique.Un mois après l'apparition des cas à la cité 205 à Kourou, l'explosion aurait pu être considérable. Mais la réaction immédiate et conjointe de l'ARS, du conseil général, de la mairie, du bailleur social et la prise de conscience de la population en actions de pulvérisation, évacuation de déchets et cantonnement des personnes atteintes a porté ses fruits".
Respecter les mesures de prévention
Les équipes de démoustication restent mobilisées. Elles travaillent tous les jours y compris les week-end et jours fériés. Une vigilance de tous les instants qui coûte à la collectivité départementale. Elle ne peut avoir de résultat réel que si la population suit à la lettre les recommandations d'élimination des gîtes larvaires récurrents que sont, par exemple, les coupelles remplies d'eau pas vidées, l'eau des bidons pour arroser les plantes et tous les autres récipients pouvant accueillir les eaux de pluie et jamais contrôlés.Un seul mot d'ordre se protéger
- Détruire les gîtes larvaires (vases, gouttières, pneus, déchets...)- Éviter de se faire piquer par des moustiques notamment en journée
- Utiliser des répulsifs
- Porter des vêtements longs
- Reconnaître des symptômes alarmants :
- une fièvre élevée d'apparition brutale
- des douleurs articulaires qui peuvent être intenses et prédominantes aux extrémités des membres (chevilles, poignets,doigts)
- des maux de tête
- des courbatures