Regina-Kaw, la bataille municipale 2014 restera dans toutes les mémoires avec des incidents durant les scrutins et dépouillements à l'ambiance plus qu’électrique. Le deuxième tour de scrutin signe la victoire de Michel Quammie grâce à la spectaculaire mobilisation du bourg de Kaw.
Le scrutin est à peine terminé que la tension est déjà palpable dans la salle de délibération de Regina. Le Maire sortant Justin Anatole ne veut pour le dépouillement, que la présence des scrutateurs et des autres candidats. Ce à quoi répond Michel Quammie (candidat elu à Régina-Kaw) : « Le code électoral suppose qu’il y ait le contrôle du scrutin et du dépouillement par des électeurs présents dans la salle ». Devant la Mairie, les esprits s’échauffent, s’ensuivent des bagarres obligeant les gendarmes à intervenir. Le dépouillement sera même interrompu, avant de reprendre vers 20h00.
Après le dépouillement des 200 premiers bulletins de votes, les deux têtes de listes sont aux coude-à-coude. Il reste encore le résultat très attendu de Kaw et il sera fatal pour le Maire sortant. Avec 1 seule voix contre 80 pour son adversaire, Justin Anatole comprend qu’il a perdu sur l’ensemble des deux bureaux. Il déclare : « c’est un combat, ils ont cette manche, la page n’est pas tournée. J’ai un genou à terre, mais je ne suis pas tombé ». Quant à Michel Quammie, il se dit très ému, la campagne a été dure et acharnée : « à chaque jours suffit sa peine. Aujourd’hui nous allons savourer notre réussite et remercier tous ceux qui nous ont soutenu ». Pour lui et ses supporters, la victoire s’est fêtée jusqu’au petit matin au rythme du kassé kô.
Le reportage de Thierry Merlin et Eric Boutin
Les électeurs de Kaw font la différence
Après le dépouillement des 200 premiers bulletins de votes, les deux têtes de listes sont aux coude-à-coude. Il reste encore le résultat très attendu de Kaw et il sera fatal pour le Maire sortant. Avec 1 seule voix contre 80 pour son adversaire, Justin Anatole comprend qu’il a perdu sur l’ensemble des deux bureaux. Il déclare : « c’est un combat, ils ont cette manche, la page n’est pas tournée. J’ai un genou à terre, mais je ne suis pas tombé ». Quant à Michel Quammie, il se dit très ému, la campagne a été dure et acharnée : « à chaque jours suffit sa peine. Aujourd’hui nous allons savourer notre réussite et remercier tous ceux qui nous ont soutenu ». Pour lui et ses supporters, la victoire s’est fêtée jusqu’au petit matin au rythme du kassé kô.Le reportage de Thierry Merlin et Eric Boutin