On recense 65 cas de chikungunya en Guyane depuis l'annonce de l'épidémie aux Antilles au mois de décembre 2013. Un nouveau foyer s'est déclaré à la source de Baduel depuis la mi avril à Cayenne mais la progression reste modérée grâce à une mobilisation constante des acteurs sur le terrain.
Sur les 65 cas recensés en Guyane, 43 sont des cas autochtones. Depuis 3 semaines il n'y a pas eu de nouveaux malades déclarés à Kourou et Matoury, les premiers communes touchées par le chikungunya . Le foyer d'infection se trouve maintenant à Cayenne dans le quartier de la source de Baduel où 25 personnes sont atteintes.Le premier adjoint de la ville de Cayenne Philippe Kong espère que le déploiement conjoint des moyens communaux et de la CACL permettra de maintenir la contamination à la phase 2 du plan d'alerte.
Tous les efforts sont concentrés dans ce lieu avec la destruction des gîtes (enlèvement des déchets et carcasses), les pulvérisations systématiques dans et aux abords des maisons et la sensibilisation des habitants aux précautions à prendre impérativement- se protéger notamment avec des répulsifs.
Le directeur général de l'Agence Régionale de Santé, Christian Meurin a mis l'accent sur les opérations coup de poing menées par les collectivités. Elles se concentrent sur la démoustication, les ramassages de déchets avec la collaboration active des habitants des zones concernées. Cela a permis d'obtenir des résultats probants qui, pour l'instant, évite à la Guyane de se retrouver en phase épidémique de chikungunya 5 mois après la détection des premiers cas.
Le reportage de Alexandra Silbert et Sefian Deie
Tous les efforts sont concentrés dans ce lieu avec la destruction des gîtes (enlèvement des déchets et carcasses), les pulvérisations systématiques dans et aux abords des maisons et la sensibilisation des habitants aux précautions à prendre impérativement- se protéger notamment avec des répulsifs.
La Guyane se maintient en phase 2 du plan d'alerte
Le directeur général de l'Agence Régionale de Santé, Christian Meurin a mis l'accent sur les opérations coup de poing menées par les collectivités. Elles se concentrent sur la démoustication, les ramassages de déchets avec la collaboration active des habitants des zones concernées. Cela a permis d'obtenir des résultats probants qui, pour l'instant, évite à la Guyane de se retrouver en phase épidémique de chikungunya 5 mois après la détection des premiers cas.Le reportage de Alexandra Silbert et Sefian Deie