Phénomènes de la Coupe du Monde 2014, les « Ticos » du Costa Rica ne cessent de surprendre. Ils rencontrent aujourd’hui en quart de finale les Pays-Bas. Portrait de l’équipe surprise du Mondial.
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Au début de la Coupe du Monde, nul n’aurait parié sur un bon parcours du Costa Rica. 28ème au classement FIFA, les « Ticos » avaient tout du faire-valoir dans le « groupe de la mort » constitué de trois anciens champions du Monde : l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre. En outre, ayant été défaits par l’Australie (0-1), le Chili (0-4) ou encore la Corée du Sud (0-1) avant la Coupe du Monde, le Costa Rica arrivait au Mondial sans aucune certitude.
Or, aujourd’hui, les « Ticos » sont les derniers rescapés du « groupe de la mort ». Comment expliquer cette surprenante réussite ?
En arrachant leur qualification pour le second tour à partir d’un jeu de contre-attaque passant par les ailes, les « Ticos » impressionnent, jusqu’à se hisser dans le Top 8 mondial.
Si le terme « dictateur » est extrême, force est de constater que le sélectionneur du Costa Rica apparaît redoutable. Alors entraîneur à Tachira au Venezuela, il avait imposé aux joueurs en surpoids de déjeuner en marge des coéquipiers, autour d’une table « spéciale gros » où un menu allégé était servi. Tout un programme.
À bien des égards, une opposition de style est promise cet après-midi à 17h. Aux « Ticos » de confirmer, et devenir pour l’éternité les « Fantasticos ».
Or, aujourd’hui, les « Ticos » sont les derniers rescapés du « groupe de la mort ». Comment expliquer cette surprenante réussite ?
Un 5-3-2 étouffant
Disposé dans un intelligent 5-3-2 étouffant l’adversaire et annihilant les offensives, le Costa Rica s’appuie sur trois individualités remarquables : leur gardien Keylor Navas, héroïque face à la Grèce et battu qu’à deux reprises depuis le début du Mondial ; l’attaquant Bryan Ruiz, auteur de gestes de classe ; le petit attaquant Joel Campbell, passé notamment par le FC Lorient.En arrachant leur qualification pour le second tour à partir d’un jeu de contre-attaque passant par les ailes, les « Ticos » impressionnent, jusqu’à se hisser dans le Top 8 mondial.
« Je préfère être un dictateur qu’un imbécile »
Un tel parcours repose en grande partie sur la personnalité de l’entraîneur colombien Jorge Luis Pinto, surnommé « le Professeur ». À 51 ans, sa réputation parle pour lui : après des passages au Venezuela, au Pérou puis au Costa Rica, il a notamment déclaré en 2008 qu’il préférait être « un dictateur qu’un imbécile ».Si le terme « dictateur » est extrême, force est de constater que le sélectionneur du Costa Rica apparaît redoutable. Alors entraîneur à Tachira au Venezuela, il avait imposé aux joueurs en surpoids de déjeuner en marge des coéquipiers, autour d’une table « spéciale gros » où un menu allégé était servi. Tout un programme.
Un coup de pompe physique ?
Face aux Pays-Bas, les « Ticos » s’appuieront sur leur recette miracle depuis le premier tour : un pressing de tous les instants, une solidité défensive et de rapides projections vers l’avant. Ayant joué 120 minutes face à la Grèce, le Costa Rica pâtira peut-être d’un coup de pompe physique par rapport aux Néerlandais, qui ont joué trente minutes de moins face au Mexique.À bien des égards, une opposition de style est promise cet après-midi à 17h. Aux « Ticos » de confirmer, et devenir pour l’éternité les « Fantasticos ».