Sinnamary : une lutte inégale face aux papillons cendre

Pour faire face au fléau qu'est la papillonite, la mairie de Sinnamary a mis en place plusieurs dispositifs autour et dans la commune. Mais ces derniers ne suffisent pas pour endiguer le phénomène qui nuit sérieusement au tourisme. 
"C'est un combat de David contre Goliath". Henry Claude Cosset, garde du littoral à la mairie de Sinnamary semble désabusé. Il fait partie de l'équipe qui, chaque jour, procède à l'élimination des nuisibles à l'aide de pièges. Mais ces derniers ne constituent pas une solution durable face à ce problème. 

La municipalité fait son maximum

Les sinnamariens ont été très disponibles pour leur commune dans la lutte contre les papillons cendre. Au début du mois un bon nombre d'entre eux ont été pulvériser du savon sur les larves des insectes et, depuis une semaine, une équipe installe des pièges et autres artifices pour limiter l'invasion. Chaque matin elle pulvérise du liquide sur les larves présentes dans la commune, nettoie les huit bassins de rétention. Ces moyens sont jugés à la fois indispensables et dérisoires par les habitants qui appellent à une concertation des différentes institutions pour mieux lutter contre la papillonite. 

Des conséquences désastreuses sur le tourisme

En plus du désagrément pour les riverains, cette pullulation met à mal le secteur touristique de la commune. Ce fut le cas à la piscine municipale, un groupe de 60 personnes n'est resté que deux heures sur place alors qu'il devait séjourner deux jours dans les environs. 

Reportage Laurent Marot