Selon les autorités sanitaires Cayenne et ses alentours sont désormais en phase épidémique de chikungunya. Les actions de démoustication s'accentuent avec un nouvel insecticide dont la molécule est interdite en Europe, le malathion. Une mesure dérogatoire permet son utilisation pendant 190 jours.
C'est désormais officiel, nous sommes bien en phase épidémique de chikungunya à Cayenne, mais pas encore, heureusement, sur l'ensemble du territoire. Le directeur de ARS, Christian Meurin annonce 1528 cas déclarés de personnes attentes du virus actuellement dont 55% dans les seules communes de Cayenne, Matoury et Macouria. Elles n'étaient que 600 au mois de juin.
Mais conjointement à la démoustication, des opérations de destruction des épaves diverses comme les carcasses de voiture et appareils ménagers sont menées. Faut-il le rappeler, ces épaves constituent d'énormes gîtes larvaires qui entretiennent la présence du moustique aeses aegypti dans l'entourage humain. Le préfet a publié un arrêté demandant aux particuliers d'évacuer ces encombrants sous peine d'être verbalisés et contraint à payer de coûteuses amendes s'ils n'obtempèrent pas.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Eric Boutin
Nouvel insecticide et mesures répressives
L'accélération du phénomène contraint les autorités à prendre des mesures draconiennes. Les actions de démoustication s'amplifient avec l'insecticide malathion, interdit normalement en Europe mais recommandé par l'OMS, Office Mondial de la Santé et largement utilisé, avec succès, aux USA, en Asie et en Afrique. Il est utilisé grâce à une mesure dérogatoire elle-même valable jusqu'au mois d'octobre.Mais conjointement à la démoustication, des opérations de destruction des épaves diverses comme les carcasses de voiture et appareils ménagers sont menées. Faut-il le rappeler, ces épaves constituent d'énormes gîtes larvaires qui entretiennent la présence du moustique aeses aegypti dans l'entourage humain. Le préfet a publié un arrêté demandant aux particuliers d'évacuer ces encombrants sous peine d'être verbalisés et contraint à payer de coûteuses amendes s'ils n'obtempèrent pas.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Eric Boutin